Source : Mediabask
Le détenu basque Gorka Fraile a été transféré pour l’opération d’une tumeur. Etxerat a dénoncé les violences infligées alors par son escorte.
Mercredi 10 juin, le collectif Etxerat a dénoncé, lors d’une conférence de presse à Durango (Bizkaia), le traitement « répugnant et cruel » subi par un prisonnier basque, Gorka Fraile, lors de son transfert à l’hôpital de Badajoz (Estrémadure, Espagne) pour une opération de cancer de la langue.
Avant l’opération, Gorka Fraile aurait, « parmi de nombreuses autres violences », subi une biopsie menotté dans le dos et passé une nuit et une journée attaché à son lit sous le chahut bruyant et continuel des agents censés l’escorter. L’opération aurait toutefois réussi avec succès.
La famille de G. Fraile a également fait part des difficultés pour le droit à la visite de ses parents. Son avocat a expliqué au média Mugalaria.info que « étant un prisonnier politique », le droit de visite ne serait accordé à Gorka que par le chef de la police.
Le collectif Etxerat se demande où sont les garanties lors des transferts. Il questionne aussi sur la responsabilité de l’hôpital qui « devrait veiller au droit et au bien-être de ses patients ».
Pour garantir que de tels actes ne se reproduisent plus jamais, Etxerat a exigé la présence des avocats et médecins de confiance auprès des prisonniers lors des transferts et pour toute la durée du processus.
La politique de dispersion des prisonniers politiques est d’après eux l’un des principaux facteurs qui engendrent de telles situations. Dans ce sens, ils ont voulu alerter la société sur « l’urgente nécessité d’en finir avec la dispersion et de mettre un terme définitif à tout cette souffrance ».
Comments are closed.