Source : Mediabask
La direction de la prison de Villepinte a reçu plus de 600 lettres dénonçant la remise en question et la dégradation des conditions de parloirs accordées par son prédécesseur. Les trois prisonniers basques et membres du collectif EPPK à l’origine de l’initiative d’envoi de courrier ont remercié la mobilisation extra-carcérale.
L’action aurait placé la nouvelle direction carcérale face à l’ampleur des conséquences de la politique de dispersion, affectant un spectre beaucoup plus large que celle des trois détenus. L’envoi massif de lettres a ainsi révélé, d’après les prisonniers basques de Villepinte, que cette mesure d’exception était une mesure « injuste », et « rejetée par le peuple basque. Et aurait contribué à changer le point de vue de la direction concernant la politique de dispersion et le traitement du droit de visite pour les prisonniers basques.
« La situation est loin d’être tendre, mais ça a bougé… et ça bougera”.
Forts du soutien obtenu de l’extérieur
« Nous n’avons pas récupéré les conditions initiales, mais nous les obtiendrons « , poursuivent-ils, confiants. Les prisonniers ont pu présenter les raisons de leurs mobilisations intra-carcérale à la direction « par écrit et face à face ». Ils espèrent que des changements adviendront, des changements qui cette fois, iront dans le sens de leurs revendications.
Dans leur courrier (ci-joint), ils ajoutent qu’il continueront à oeuvrer pour que ceux qui subissent les conséquences de la politique de dispersion obtiennent des conditions plus dignes. Forts du soutien obtenu de l’extérieur, les détenus basques de Villepinte précisent que la clé, dans cette lutte, « est entre nos mains ». Un appel à la solidarité, entre les personnes incarcérées et celles en dehors des murs.
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