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STOP DISPERSION!

EuskalHerria 4 septembre 2016 Commentaires fermés sur STOP DISPERSION!

Source : Etxerat

La prisonnière politique basque Ainhoa Ozaeta transférée

La prisonnière politique basque Ainhoa Ozaeta a été transférée le 30 août de la prison de Fleury-Mérogis à celle de Réau Sud Francilien. #StopDispersion !

Le prisonnier politique basque Urtzi Etxeberria transféré

 Le prisonnier politique basque Urtzi Etxeberria a été transféré le 24 août dernier de la prison d’Osny (970 km) à celle d’Uzerche (450 km). #StopDispersion !

Le prisonnier politique basque Oier Urrutia transféré

Le prisonnier politique basque a été transféré de Daroca à Navalcarnero le 5 août dernier #StopDispersion

Le prisonnier politique basque Endika Garate transféré

Le prisonnier politique basque Endika Garate a été transféré de Soto del Real (490 km) à Puerto I (1050 km) le 27 juin. Il avait été extradé par les autorités françaises une dizaine de jours auparavant.

Nouvel accident sur les routes de la dispersion

Etxerat annonce une conférence de presse pour dénoncer le sixième accident de l’année causé par la dispersion et appelle à des rassemblements.

Des proches du prisonnier politique basque Gorka Lupiañez (un adulte et un mineur) ont eu un accident en allant à la prison de Topas (Salamanca). C’est le sixième accident de l’année, le 3ème du mois de juin, parmi les familles et amis des prisonniers politiques basques durant les voyages qui leurs sont imposés pour se rendre aux visites. Etxerat donnera une conférence de presse mardi prochain 31 juin à 11h30 à Bilbao, pour dénoncer le risque imposé aux familles par la politique pénitentiaire actuelle pour exercer leur droit à la vie familiale : les multiples dégâts physiques, psychiques et économiques que subissent toutes les personnes obligées de voyager.

Conférence de presse d’Etxerat pour dénoncer le 5ème accident de l’année sur les routes de la dispersion

Cinquième accident de l’année. Le 3ème en un mois. Quatre proches du prisonnier politique basque Aitor Agirrebarrena, incarcéré à Puerto de Santa Maria à plus de 1000 km de chez lui, ont eu un accident au retour de la visite à la hauteur de Salamanca. La voiture qui les précédait a freiné brusquement et ils n’ont pas pu éviter la collision. Personne n’a été blessé, mais aucun accident n’est sans gravité, d’autant moins quand il s’agit de déplacements forcés ; un voyage obligatoire de plus de 20 h et 2000 km, avec le risque imposé.

La politique de dispersion a donné 4 nouveaux fruits : quatre proches de plus affectés par une collision sur la route. Une des conséquences les plus visibles, et en même temps les plus tues de la dispersion : les dégâts physiques et financiers, déguisés en simples accidents de la route. Mais ces dégâts ne sont pas accidentels, et l’obstination à maintenir en vigueur la politique de dispersion malgré une parfaite connaissance de ses conséquences en est la meilleure preuve.

En plus de ces quatre nouvelles personnes touchées, quels autres “fruits” les partis qui défendent la dispersion ont-ils encore à nous offrir? Avons-nous rempli, avec ce nouvel accident, les quotas de souffrance qui nous été attribués? Combien devrons-nous en subir encore? Parce que dans cette société, il y a des milliers de personnes, de tous âges, sexes et conditions, qui sont affectées par la dispersion et par toutes ses conséquences… que cette société sache à combien de souffrance elle doit encore s’attendre?

Et que peut apporter à cette même société cette nouvelle démonstration d’une politique d’exception qui est d’une grande violence dans toutes ses expressions, et dans toutes ses conséquences?

Et face à ces conséquences, combien de silence encore devons nous attendre du Président Urkullu? Combien de temps encore la Secrétaire Générale pour la Paix et la Cohabitation du gouvernement basque pense-t-elle les ignorer?

Combien de souffrance encore, combien de silence encore, combien de droits en moins, combien de paix en moins… Juste, encore une fois, pour que la société le sache.

La politique de dispersion a fait retomber sur nous, les familles et amis des prisonnier-e-s politiques basques, le poids du chantage et de la vengeance. Nous le portons depuis 27 ans, avec des centaines d’hommes et de femmes affectés et 16 victimes mortelles. Nous ne sommes pas disposés à laisser passer ces conséquence sous silence. Nous ne sommes pas disposés à accepter le fait que la vengeance soit revendiquée comme un droit. Nous ne sommes prêts ni au silence, ni à la résignation. Pendant que la responsabilité de ceux qui maintiennent la politique de dispersion en vigueur ne cesse de s’accroître, à mesure que ses conséquences s’accumulent, nous lançons un nouvel appel à une autre responsabilité : un appel à travailler, à unir le plus grand nombre possible de forces, à faire de nouveaux pas vers la désactivation des politiques pénitentiaires d’exception et la réactivation des droits de tous. Nous le faisosn en comptant, une fois de plus, sur les forces politqiues, les acteurs syndicaux et la responsabilité de l société basque envers les droits humains et la paix.

 

La prisonnière politique basque Izaskun Lesaka a entamé une protestation à la prison de Poitiers-Vivonne

La prisonnière politique basque Izaskun Lesaka, qui se trouve à la prison de Poitiers-Vivonne, est entrée volontairement au mitard le mercredi 15 juin, pour qu’elle et son mari Joseba Iturbide, prisonnier à Fleury, soient réunis dans une même prison. La sanction de 7 jours de mitard que lui a donnée la prison prenait fin hier, mais elle a l’intention de continuer son mouvement.

En effet, elle et Joseba Iturbide, qui se sont mariés en 2014, ont depuis cette date été maintenus dans des prisons différentes, et ce malgré leurs nombreuses demandes et un engagement oral de la juge Le Vert de résoudre la situation.

L’Audience Nationale de Madrid refuse à Gorka Fraile son transfert vers une prison proche de son domicile

Ce tribunal, sur la base de raisons très générales, a répondu négativement à la demande de transfert de Gorka Fraile, prisonnier politique basque gravement malade et incarcéré à la prison de Badajoz, vers une prison proche de son domicile.

La famille du prisonnier politique basque Gorka Fraile a communiqué à Etxerat la décision de l’Audience Nationale de refuser son transfert.

Gorka Fraile a fait cette demande de transfert en mars 2015, quand un cancer de la langue lui a été diagnostiqué. Cette demande a été rejetée par l’Administration Pénitentiaire et par le Tribunal Central de Vigilance Pénitentiaire. C’est le recours en appel déposé par les avocats du prisonnier basque que l’Audience Nationale vient de rejeter. Le tribunal a repris le même modèle d’arrêt déjà utilisé pour refuser les demandes faites antérieurement par d’autres prisonniers politiques basques, sans variation substantielle qui en ferait une décision individualisée.

En ce qui concerne l’assistance médicale, l’Audience Nationale s’en remet à l’intervention chirurgicale réalisée à l’hôpital de Badajoz, et aux visites de contrôle programmées pour déclarer que le droit à la santé n’est pas violé. Nous rappelons que la famille de Gorka Fraile avait dénoncé le traitement reçu de la part des agents qui l’escortaient durant son hospitalisation : ils lui avaient laissé les menottes pendant toute la nuit précédant l’opération, l’avaient empêché de dormir par des bruits incessants, cris, menaces et coups sur le mur. Pour finir, ces agents étaient entrés dans le bloc opératoire et y étaient restés durant toute l’intervention.

Récemment, la famille avait à nouveau dénoncé le traitement dégradant infligé à Gorka Fraile par le personnel de l’hôpital de Badajoz lors d’une visite de contrôle.

Le juge Sáez de Valcárcel, une fois de plus, a souligné la nature de sujet de droits du détenu, le droit à purger sa peine dans une prison proche de son domicile, le manque de couverture légale de l’éloignement et a émis un vote particulier opposé à celui des autres juges.

Une fois de plus, il apparaît clairement que, tout en exigeant des prisonniers politiques basques des demandes et attitudes individualisées, l’administration les soumet de façon systématique et globale à une politique pénitentiaire d’exception qui viole leurs droits essentiels et les nôtres.

 

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