Source: MEDIABASK
Saisie par l’OIP, la justice vient d’ordonner à l’administration pénitentiaire de prendre les mesures nécessaires pour intensifier la dératisation de la maison d’arrêt de Fresnes.
Des premières mesures avaient été mises en place, a reconnu le juge des référés suite à l’audience du 5 octobre, mais « n’ont encore été complètement engagées ». En vertu de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, du respect et de la dignité des détenus, l’administration pénitentiaire se doit désormais d’achever les travaux : bétonner les zones sableuses de l’établissement, reboucher les égouts par lesquels les rats peuvent s’infiltrer, intensifier la dératisation. Elle devra informer l’Agence régionale de santé (ARS) du Val-de-Marne de ses avancements.
Le 30 mai 2016, l’OIP alertait cette dernière sur le cas de deux détenus atteints de leptosirose, « maladie bactérienne pouvant conduire à une insuffisance rénale voire à la mort dans certains cas et dont le principal vecteur est le rat ». Le syndicat FO se tournait quant à lui vers le tribunal de grande isntance de Créteil après qu’un agent ait été réveillé par un rat qui lui urinait sur le bras.
La maison d’arrêt de Fresnes compte entre ces murs 2 536 détenus, dont six basques, pour une capacité d’accueil de 1 324 personnes.
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