Quatorze jeunes des mouvements abertzale Aitzina et Ernai se sont simultanément enchaînés à Paris et Madrid pour dénoncer les violations des droits subies par les détenus basques.
Huit jeunes du collectif Ernai du Pays Basque Sud et six d’Aitzina du Pays Basque Nord se sont respectivement enchaînés par le cou aux grilles du palais de Justice de Paris et de l’Administration pénitentiaire de Madrid à l’aide de cadenas de vélo en U.
Ils ont ainsi voulu exprimer leur indignation envers le traitement des détenus basques et apporter leur soutien au Collectif des prisonniers politiques basques (EPPK). Reprenant tour à tour la chanson « Kalera kalera », actuel hymne en faveur des prisonniers basques et le slogan « Les prisonniers en lutte, nous aussi », ils ont dénoncé les mesures de dispersion et le maintien en prison des prisonniers gravement malades.
A Madrid, les huit jeunes ont été arrêtés puis libérés dans la foulée. A Paris en revanche, les six membres d’Aitzina ainsi que le porte-parole du mouvement Aitor Servier ont été placés en garde à vue et ont passé la nuit au commissariat. Jeudi matin, ils ont quitté le commissariat pour être entendus par un juge. Le motif de la garde à vue est « la participation à une manifestation non déclarée », selon la préfecture de police de Paris.
Deux rassemblements de soutien à ces jeunes militants ont eu lieu mardi soir à 19h30 devant la mairie de Bayonne et à Donostia. Une vingtaine de personnes s’est déplacée à Bayonne.
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Le tribunal correctionnel de Paris examine cet après-midi le cas des jeunes abertzale qui se sont enchaînés
aux grilles du Palais de justice de Paris, mardi.
Les six jeunes abertzale d’Aitzina interpellés le 27 décembre à Paris ainsi que le porte-parole du mouvement passent devant le juge en comparution immédiate ce jeudi après-midi. Le tribunal examinera leur dossier pour « manifestation illicite » et « refus de signalisation », les prévenus ayant refusé la prise de leurs empreintes digitales.
Ils ont passé 48 heures en garde à vue après s’être enchaînés aux grilles du Palais de justice de Paris pour réclamer le respect des droits des détenus basques. Aitzina organise pour le troisième jour consécutif un rassemblement pour dénoncer leur arrestation, à 19h30 à Bayonne.
*************************************************************************************Les jeunes d’Aitzina devront payer des amendesLes jeunes militants d’Aitzina arriveront à Bayonne ce vendredi midi. Ils ont été condamné à des peines d’amende entre 500 et 1 000 euros pour une action au Palais de justice de Paris.
|29/12/2016A Bayonne, des rassemblements ont eu lieu tous les soirs depuis mardi. © Aurore LUCASLes militants du mouvement Aitzina entendus ce jeudi après-midi par un juge, en comparution immédiate, ont écopé d’amendes allant de 500 euros à 1 000 euros. Ils s’étaient enchaînés, voilà deux jours, aux grilles du Palais de justice de Paris. Un accueil leur sera réservé ce vendredi 30 décembre en gare de Bayonne.
Les sept jeunes abertzale ont passé 48 heures en garde à vue à l’issue de l’acte de désobéissance civile réalisé pour faire entendre leurs revendications en faveur des droits des détenus basques. A Bayonne, Aitzina a rassemblé quelques dizaines de personnes, ce jeudi soir, pour le troisième jour consécutif.
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