IRAN – ROJHELAT – D’après les activistes kurdes, l’État iranien a exécuté 138 Kurdes sur une année.
- Les femmes étaient parmi les prisonniers exécutés, avec deux prisonnières politiques de Bokan et de Kirmashan.
- Environ 90 des prisonniers ont été accusés d’infractions liés au trafic de stupéfiants et plus tard condamnés à mort par pendaison.
- Les autres exécutés comprenaient 22 activistes religieux et 17 autres pour meurtre ou agression sexuelle.
- Sept ont été exécutés en public.
- Urmia a été le plus touché avec 55 personnes exécutées dont 48 résidents permanents
- Les autorités iraniennes ont également exécuté 24 Kurdes Sina et un autre de Saqiz et Sardasht.
Depuis son apparition en 1979, le régime islamique a imposé des règles discriminatoires et des lois contre les Kurdes dans tous les domaines sociaux, politiques et économiques.
Les Kurdes d’Iran sont victimes de discrimination dans la jouissance de leurs droits religieux, économiques et culturels. Les parents sont interdits d’enregistrer leurs bébés avec certains noms kurdes, et les minorités religieuses qui sont principalement ou partiellement kurdes sont visées par des mesures visant à les stigmatiser et à les isoler.
Les Kurdes sont également victimes de discrimination dans leur accès à l’emploi, à un logement convenable et à des droits politiques, et souffrent ainsi d’une pauvreté ancrée qui les a encore marginalisés.
Plusieurs groupes kurdes ont pris les armes pour établir des entités régionales kurdes semi-autonomes ou des États fédérés kurdes en Iran.
Le Parti pour la vie libre au Kurdistan (PJAK), est l’un des groupes armés kurdes les plus actifs dans la lutte contre le régime iranien. Le PJAK compte plus de 3 000 miliciens armés, la moitié des membres de PJAK sont des femmes.
Source : http://ekurd.net/kurds-executed-iran-year-2017-03-25
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