Suite à l’adjonction de la Commission Inter-Américaine des Droits de l’Homme (CIDH) de la libérer, le juge Gaston Mercau a dicté tardivement la prison domiciliaire de Milagro Sala. Au lieu de fixer le lieu de résidence dans sa maison, le juge a décidé de l’installer à 20 km du centre de Jujuy dans une maison complètement délabrée. Sans eau, ni électricité, sans fenêtres ni cuisine, les avocats ont décidé d’accepter, malgré tout, cette ignoble proposition car en prison, Milagro est en danger de mort.
Grace à la campagne de dons lancée par le « Comité pour la libération de Milagro Sala » et à la solidarité de plusieurs coopératives de Jujuy, des maçons, des électriciens et des plombiers ont réussi à rendre cette maison habitable.
En continuité de notre campagne pour sa libération complète, nous nous faisons écho de la demande des avocats de Milagro Sala pour le transfert immédiat de Milagro Sala
à la maison désignée par les juges Mercau et Pullén Llermanos afin de respecter l’adjonction de la CIDH.
Rien n’empêche maintenant l’installation de Milagro dans la maison de El Carmen mais les juges, en connivence avec le gouverneur Gerardo Morales, ont décidé de continuer le harcèlement et l’humiliation de cette dirigeante sociale.
Une fois installée, les avocats de Milagro s’attaqueront aux conditions invraisemblables imposées par les juges : la maison sera encerclé par une équipe de la gendarmerie nationale, de la police locale et un control du « patronat de libérés ». A ce siège militarisé s’ajoutent des restrictions sur sa vie quotidienne : horaires de visite semblables à celui de la prison (de 7 à 19h), trois fois par semaine et limité à 20 personnes en violation totale du régime légal de prison domiciliaire du pays.
TRANSFERT IMMÉDIAT A LA MAISON DE EL CARMEN !
Acaf, 25/08/2017
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