La prisonnière basque est décédée ce jeudi 16 novembre, tôt le matin, au service d’oncologie de Donostia. Elle allait avoir 60 ans le 23 décembre.
Du fait de son cancer, Belen Gonzalez Peñalva était emprisonnée chez elle depuis 2009. L’association Etxerat, qui a informé du décès de la prisonnière basque ce matin, adresse « ses plus profondes condoléances et tout son soutien à sa famille et à ses amis ». Native de Beasain (Gipuzkoa), elle allait avoir 60 ans le 23 décembre.
Ancienne dirigeante historique d’ETA, Belen Gonzalez avait participé aux négociations avec le gouvernement socialiste de Felipe Gonzalez en 1989 à Alger (Algérie) et avec le gouvernement conservateur de José Maria Aznar à Zurich (Suisse) en 1998/99. Elle avait été arrêtée par la Police française à Pau en pleine trêve d’ETA alors qu’elle était officiellement désignée comme porte-parole de l’organisation armée lors du processus de dialogue.
En 2007, elle avait comparu à Madrid pour un attentat à l’explosif commis en 1985 dans la capitale espagnole. Un Américain faisant son jogging y avait trouvé la mort. Belen Gonzalez aura passé six ans dans les prisons françaises de Fleury, Rennes, Joux La Villes et Fresnes avant d’être remise à l’État espagnol où elle sera condamnée à des centaines d’années de prison pour les attentats de Madrid.
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