Les victimes, les mesures judiciaires d’exception et la résolution globale du conflit sont les points abordés dans le communiqué du collectif.
À l’issue de la visite au centre de détention de Réau, les élus ont transmis un message du Collectif des détenus basques (EPPK). Le document écrit résume ses attentes et son engagement, alors qu’à Paris, la question des prisonniers basques fait l’objet de discussions au plus haut niveau et que des milliers de personnes y sont attendues samedi prochain.
Les membres du collectif se considèrent comme acteurs du conflit, « et non comme des victimes » comme l’a précisé le député Vincent Bru, un des élus présents. En revanche, « [leurs] proches continuent à être actuellement victimes du conflit », relève le document transmis par les représentants d’EPPK Maixol Iparragirre et Mikel Albisu.
Il revient sur la question des victimes dans le paragraphe suivant pour affirmer que les détenus basques sont disposés à faire le nécessaire pour guérir les blessures de toutes les victimes. Le texte en cinq points poursuit : « Néanmoins, nous voulons remarquer que le conflit provoque encore des victimes », et revient sur les mesures appliquées systématiquement sur eux et leurs proches. Un régime d’exception qui est le coeur des discussions tenues avec le Gouvernement.
Ce processus de paix n’aboutirait, selon le collectif, que lorsque les causes du conflit seront abordées. Une garantie pour que cette violence ne se répète pas, pour que la paix soit durable. Les détenus basques ont salué et remercié les initiatives qui vont dans ce sens.
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