Source: Mediabask
Aujourd’hui, Michel Berhocoirigoin a les yeux tournés vers l’avenir. Et se réjouit qu’un espace de discussion soit ouvert avec le ministère de la Justice. « C’est ce qu’on demandait. » Pour lui, le fait que « les questions [soient] abordées et assumées publiquement » est positif. La dernière preuve date du 9 décembre lorsque le porte-parole du ministère, Youssef Badr, avait expliqué à l’AFP : « Nous n’avons pas d’opposition de principe aux demandes de rapprochement des détenus basques à partir du moment où les demandes sont faites dans un cadre individuel. »
De son côté, le quotidien Le Monde affirmait que « plusieurs demandes de rapprochement ou de changement de statut carcéral pourraient recevoir une réponse favorable dans les prochaines semaines ». Si Michel Berhocoirigoin n’a pour l’heure « pas les éléments pour le confirmer », il souligne : « Cela pourrait. On est dans le champ des possibles. C’est un phénomène nouveau par rapport à une situation antérieure. »
Samedi dernier, il a donné rendez-vous à Bilbo, le 13 janvier, de la tribune des Artisans de la paix. Pour qu’à son tour, l’État espagnol bouge dans la question des prisonniers.
Comments are closed.