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“La priorité a été donnée aux familles”

EuskalHerria 4 février 2020 Commentaires fermés sur “La priorité a été donnée aux familles”
Goizeder TABERNA|mediabask|
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Xantiana Cachenaut et Maritxu Paulus Basurco. © G. FAUVEAU

Résultat des discussions avec le ministère français de la Justice, le processus de rapprochement et de levée du statut de DPS* est quasiment abouti. Qu’est-ce que cela a changé dans le quotidien des prisonniers ?

Maritxu Paulus Basurco (M.P.B) : La levée de ce statut signe la reconnaissance du changement de contexte, mais elle a surtout facilité les visites médicales. Le rapprochement, lui, représente un changement important parce que les prisonniers n’ont plus cette inquiétude de voir leurs proches sur les routes. Le coût financier et humain n’est pas du tout le même. Pour la défense aussi, cela a changé notre travail, nous les voyons plus et dans de meilleures conditions.

Chaque prison a ses règles, tout n’est certainement pas positif…

Xantiana Cachenaut : Certains prisonniers ont perdu des avantages pour ce qui est des visites, mais à côté ils se retrouvent regroupés avec d’autres détenus basques.

M.P.B : C’est vrai qu’en France il y a des disparités en termes de conditions de détention selon les centres pénitentiaires. Pour certains, cela a pu entraîner une dégradation du quotidien, mais la priorité a été donnée aux familles. Des voyages ont été organisés avec des parents malades qui n’auraient pas pu être envisagés avant. Nous avons eu une personne qui réalisait ces longs voyages alors qu’elle suivait des séances de chimiothérapie. C’était inadmissible.

Concernant les femmes, il est question de construire une prison dans le Béarn ou de créer un module pour les femmes à Mont-de-Marsan, mais les détenues basques de l’Etat français ont-elles des peines assez longues pour qu’elles puissent tirer profit de ces aménagements ?

M.P.B : La question du manque de structures est un problème qui concerne toutes les femmes en France. Concernant les prisonnières basques, quasiment aucune ne pourra profiter des futures structures prévues à l’horizon 2025, elles auront fini leur peine avant.

* Détenu particulièrement signalé.

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