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Les prisonniers de guerre irlandais

17avril 2 février 2014 0

L’Irlande peut être considérée comme une colonie en ce qui concerne les 6 comtés occupés du Nord-Est, et une néo-colonie en ce qui concerne les 26 comtés restants. L’axe fondamental de la joute politique est depuis très longtemps la question démocratique et nationale. La souveraineté ou l’auto-détermination de l’ensemble de l’Irlande est niée par l’impérialisme britannique, aujourd’hui comme hier. Cette page est consacrée aux prisonniers politiques républicains irlandais, qui prennent parti pour la libération nationale. Nous les soutenons et défendons. Il existe des prisonniers loyalistes, dont l’idéologie est de type suprémaciste. Nous ne les défendons pas. D’autres militants progressistes mais non républicains peuvent être emprisonnés dans les 26 comtés ou les 6 comtés, nous les défendrons.

La militance républicaine irlandaise et ses accidents du travail, les emprisonnements, sont une constante de l’histoire de la lutte. Dans le cadre du processus de pacification, il y a bien eu des libérations conditionnelles de prisonniers républicains suite aux accords de Stormont en 1998, mais il n’y a pas eu d’amnistie. L’Etat britannique est fermement aux commandes de sa province du Nord-Est de l’Irlande. Comme la partition est restée intacte suite à ces accords de paix, le gouvernement de Dublin n’a pas été délogé. Dans ces conditions, le républicanisme irlandais maintient sa continuité et son combat puisqu’aucun de ses objectifs n’a été atteint, d’où la persistance ininterrompue des emprisonnements, au Nord comme au Sud.

Qui sont ces prisonniers ? Combien sont-ils ?

Ce sont les républicains irlandais qui n’ont pas dévié, bien que les médias les appellent des « dissidents ». Ces républicains n’acceptent pas la domination britannique sur les 6 comtés, ni son acceptation par les éléments pro-traité, en échange d’une place au soleil dans l’administration locale et d’une dose de reconnaissance culturelle. Par-dessus tout, ces camarades refusent la liquidation idéologique du républicanisme irlandais. Certains sont internés, sans procès et parfois sans accusation et contre l’avis des juges qui ordonnent leur libération. Le secrétaire d’Etat à l’Irlande du Nord est le « super-préfet » britannique qui décide de ces internements  Il y a quelques dizaines de détenus politiques dans les 6 comtés occupés du Nord de l’Irlande, enfermés dans la prison de haute sécurité de Maghaberry pour les hommes, dans la prison de Hydebank pour les femmes, et quelques dizaines dans la prison de Portlaoise, dans les 26 comtés du Sud de l’Irlande. Il faut noter qu’il y avait plus de prisonniers en 2010 dans cette prison qu’en 1998.

Quelle sont leurs revendications ? Sont-elles légitimes ?

Pour les internés : la libération immédiate, pour, les Prisoners Of War : le respect et l’attribution d’un statut spécial. Les prisonniers républicains de Maghaberry ont mené ces dernières années des luttes très dures, comme des grèves de l’hygiène, pour gagner ce statut de catégorie spéciale, ce statut politique. Leur principal grief est la brutalité qu’ils subissent, en particulier la pratique des fouilles corporelles intégrales. Les matons s’acharnent sur eux par principe, cette corporation est loyaliste (les éventuels matons catholiques ne font pas exception). Cette exigence n’est pas arbitraire: ces détenus ont été arrêtés et condamnés sous l’égide de lois anti-terroristes spéciales et selon des procédures spéciales. Il faut savoir que les accords de 1998 à prétention démocratique n’ont pas du tout concerné le système carcéral. La gestion pénitentiaire des ailes politiques des prisons, comme tout ce qui concerne la « sécurité nationale », est l’apanage du gouvernement britannique et de lui seul. En outre, le statut de catégorie spéciale qui protégeait un peu les prisonniers politiques républicains a été abrogé par le texte des accords de 1998, qui stipule que la situation « ne peut plus être décrite comme étant un conflit ». La situation est donc difficile et la répression est intense.

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