Bookmaker artbetting.co.uk - Bet365 review by ArtBetting.co.uk

Bookmaker artbetting.gr - Bet365 review by ArtBetting.gr

Germany bookmaker bet365 review by ArtBetting.de

Premium bigtheme.net by bigtheme.org

Un juge ordonne la libération d’Albert Woodfox ! Le parquet fait appel.

17avril 9 juin 2015 Commentaires fermés sur Un juge ordonne la libération d’Albert Woodfox ! Le parquet fait appel.

USA_Woodfox

Dernière minute : La cour d’appel a décidé de garder Albert Woodfox jusqu’au moment de son nouveau procès. Ce sera le troisième procès, bien que sa condamnation, pour un meurtre d’un gardien de prison, ait été cassée à deux reprises.

Source : NBC

Communiqué de Coup pour Coup 31 :

Emprisonné en 1971, accusé de braquage à main armée, Albert Woodfox fondera, avec ses co-détenus Robert King et Herman Wallace, une branche du Black Panthers Party dans la prison d’Angola. La répression sera féroce. Accusés du meurtre d’un surveillant de la prison, les « Trois d’Angola » seront placés en isolement en 1972, et pour des décennies.

Aucun d’entre eux ne pliera sous cette torture blanche. Robert King a été libéré en 2001, Herman Wallace en 2013 – trois jours avant de mourir d’un cancer.

Albert Woodfox, lui, aura donc passé 43 ans en isolement et aura dû attendre qu’un juge fédéral avance des preuves de son innocence, malgré plusieurs invalidations précédentes de son procès pour discrimination raciale.

Le collectif anti-impérialiste Coup pour Coup 31 se réjouit de cette libération, mais n’oublie pas que partout dans le monde, les prisonniers politiques révolutionnaires subissent une répression particulièrement dure. 

La mobilisation pour la libération de nos autres camarades enfermés doit continuer.

Libérez Georges Abdallah, Mumia Abu-Jamal, Leonard Peltier, Ahmed Sa’adat et tous les prisonniers politiques révolutionnaires !!

Source : Coup pour Coup 31

—————————————————————————————————————————————————————————————————

Communiqué d’Amnesty International :

Albert Woodfox vient de remporter une nouvelle victoire, peut-être décisive, dans son combat pour la justice et la liberté. Un juge fédéral a en effet ordonné sa libération immédiate et interdit à l’Etat de Louisiane d’engager un nouveau procès à son encontre. Comme à son habitude, l’Etat de Louisiane a de nouveau fait appel.

Amnesty International se réjouit d’annoncer que le juge Brady a ordonné la libération immédiate d’Albert Woodfox, le dernier des Trois d’Angola encore enfermé, et a interdit à l’Etat de le rejuger lors d’un troisième procès.
Dans son jugement, le juge indique que cette décision est due à 5 facteurs :

l’âge et la mauvaise santé de Monsieur Woodfox, 69 ans
– sa capacité limitée à assurer sa défense en l’absence de nombreux témoins
– sa méfiance quant à la volonté de l’Etat d’assurer un procès équitable
– le préjudice subi par Albert Woodfox après plus de quatre décennies passées en détention à l’isolement
– le fait qu’Albert a déjà été jugé deux fois pour un crime commis il y a plus de 40 ans

Cette décision est un pas extrêmement important vers sa libération prochaine. Mais, comme à chaque fois depuis 20 ans, l’Etat de Louisiane, dans sa logique d’acharnement et de vengeance, a demandé un sursis à cette décision et annoncé son intention de faire appel.
Cela pourrait retarder de quelques jours à quelques mois la libération d’Albert, qui n’a jamais été aussi proche de remporter le combat des Trois d’Angola  pour la liberté et la justice.

LES TROIS D’ANGOLA : UNE INJUSTICE QUI DURE DEPUIS 43 ANS

Albert Woodfox et Herman Wallace avaient été déclarés coupables en 1972 du meurtre d’un gardien du pénitencier de l’État de Louisiane.

Pendant la quasi-totalité de leur incarcération, ces deux hommes ont été enfermés 23 heures par jour dans une petite cellule, se voyant refuser toute interaction avec d’autres personnes et toute participation à des programmes de réinsertion.

Ils ont toujours nié avoir été mêlés à ce crime et ont affirmé tous les deux qu’ils avaient été impliqués à tort dans cette affaire du fait de leurs activités militantes en prison, en tant que membres du Parti des Panthères noires.

Aucune preuve matérielle ne les reliait au crime, et leur culpabilité présumée reposait essentiellement sur la déclaration douteuse d’un seul témoin, qui a reçu un traitement avantageux en échange de son témoignage. Le dossier sur lequel se fondait leur incrimination contenait des preuves douteuses, et de  nombreuses erreurs de procédure ont été répertoriées au fil des années.

Le co-accusé d’Albert Woodfox, Herman Wallace, a été libéré en octobre 2013, quelques jours avant de mourir d’un cancer du foie. Un juge fédéral avait annulé sa condamnation. Albert Woodfox a vu sa condamnation annulée trois fois ces vingt dernières années, la dernière fois en février 2013. Pourtant, l’Etat de Louisiane a systématiquement retardé sa libération en faisant systématiquement appel des décisions le concernant.

Source : Amnesty International

Comments are closed.