DES EVENEMENTS DANS TOUT L’ÉTAT FRANÇAIS
Jeudi 6 avril 2017
11h : Manifestation de soutien aux prisonnier.e.s politiques basques
Organisée par Ikasle Abertzaleak
Avertissement : Texte féminisé. L’ensemble des prisonnières et prisonniers politiques basques, notamment celles et ceux qui étudient, est concerné par cette marche.
Les groupes de soutien aux prisonnières du mouvement d’étudiantes ont organisé une marche à Osny pour le 5 et le 6 avril.
Il y a quelques mois les groupes de soutien aux prisonnières ont commencé à se ressembler conscients du manque qu’il y a sur cette question au niveau national. Nous avons décidé que dans le contexte actuel nous devons répondre de façon unitaire aux problèmes des étudiantes prisonnières et revendiquer leur statut politique. Nous croyons que, en ce qui concerne les prisonnières, nous oublions très souvent la problématique de celles qui sont étudiantes et l’importance de l’éducation est laissée de côté, même si elle est essentielle pour que les prisonnières puissent être fortes psychologiquement et puissent se former et passer leur temps.
La situation des prisonnières étudiantes est pénible. Seulement les prisonnières qui se trouvent dans l’état français peuvent étudier à l’UPV (université du pays basque) et seulement quelques filières. Dans l’état espagnol elles ne peuvent pas étudier à UPV, elles doivent le faire dans des universités à distance comme UNED. Pourtant, elles trouvent des nombreuses difficultés pour faire leurs études. Les conditions qu’elles subissent ne sont pas dues juste à la vengeance; il s’agit d’un choix politique de la part des Etats. Ce sont des attaques contre leur militance politique, pour ce qu’elles ont fait pour faire face à notre oppression de classe et nationale, et les conditions pénibles où elles se trouvent font partie de ces oppressions.
Elles ont des problèmes pour faire les examens, elles ne peuvent pas avoir les documents nécessaires pour étudier, UPV et les autres institutions sont passives face à ceci, elles doivent payer le prix de l’inscription entière, elles ne peuvent pas avoir des réunions avec les professeures… voilà les difficultés que les prisonnières étudiantes ont pour faire leurs études. Il faut ajouter à cela le mauvais traitement qu’elles reçoivent de la part des fonctionnaires de la prison qui très souvent les découragent et leur font du mal psychologique.
Mais la situation des prisonnières étudiantes ne peut pas être comprise sans un regard plus général. En Pays basque nous sommes dans une ère spéciale. Il n’y a pas de lutte armée et il est clair que ceci a changé quelques conditions dans le contexte politique. La situation des prisonnières et des exilées est très grave et c’est une conséquence du conflit politique que nous avons. Dans le système capitaliste, la bourgeoisie a utilisé tous les moyens pour faire taire les mouvements révolutionnaires et faire disparaître leur pratique politique. On veut nous faire croire que c’est l’ère de la solution et de la paix, pourtant, plus que jamais, la répression contre le peuple travailleur basque, l’oppression de classe que reproduit le système et la dépolitisation du conflit sont présentes de la part des Etats espagnol et français ainsi que plusieurs agents et institutions basques font. Il n’y aura pas de paix si le capitalisme est en vie; il n’y aura pas de solution jusqu’à ce que le peuple travailleur basque n’atteigne sa libération totale. Pour obtenir les objectifs du chemin commencé il y a quelques décennies, il est essentiel que toutes les prisonnières sortent à la rue, et créer les conditions pour qu’il n’y ait plus de représailles politiques dans le futur. Nous savons néanmoins que si la lutte contre le capitalisme continue il continuera à y avoir des prisonnières, parce que ceci dépend des forces répressives des Etats capitalistes.
Quelques étudiantes qui sont en prison ont été arrêtées pendant qu’elles étudiaient, d’autres ont commencé à étudier en prison, mais c’est pour avoir lutté contre ce système qu’elles ont été incarcérées, et pour détruire le système capitaliste nous avons besoins d’elles ici; en même temps, si nous détruisons le système, nous détruirons les prisons et nous pourrons les libérer.
Il y a quelques heures nous avons su qu’on a bloqué les matériaux pour étudier de Julen Mendizabal et David Pla, prisonniers à Osny, et qu’on leur a menacé de leur enlever leur droit à étudier. Ça fait des mois que Julen et David luttent pour avoir ce matériel et il n’ont reçu que des mauvaises réponses et des difficultés. De même, nous croyons que ceci marque un précèdent pour le reste de prisonnières étudiantes.
Pour tout ceci, le 5 avril nous remplirons toutes les autobus pour aller à Osny, et le 6 avril nous dénoncerons cette situation et montrerons notre solidarité envers les prisonniers qui se trouvent à Osny. Montrons que dans nos classes il y a des personnes qui manquent, qu’il y a ici un problème très grave, et que les étudiantes prisonnières méritent d’être reconnues et soutenues.
Maison d’Arrêt d’Osny
Chemin Vert
Osny (95520)
Samedi 15 avril 2017
Marseille
17h : Rassemblement de soutien aux prisonniers kurdes grévistes de la faim
MARSEILLE, Les Kurdes marseillais appellent leurs amiEs à venir les soutenir en solidarité avec les prisonniers politiques kurdes en grève de la faim dans les geôles turcs.
Rassemblement ce samedi 15 avril à 17h, à Canebiere.
La Turquie sous le régime de l’AKP/MHP viole la convention européenne des droits de l’homme.
Depuis le coup d’État manqué du 15-16 juillet 2016 en Turquie, le président turc R.T Erdogan, en profite pour faire des prisons turques un nouveau « Camp de concentration » ou plus de 10.000 personnes sont enfermées dans des conditions inhumaines. Ces mêmes prisons sont devenues des lieux de torture, de violence, de viol, d’agression et bien plus encore.
Les prisons sont devenues des foyers pour les politiciens, les avocats, les étudiants, les médecins, les journalistes, les écrivains qui s’opposent à Erdogan.
Depuis plus de 57 jours, des prisonniers politiques kurdes ont débuté une grève de faim, de Şakran à Izmir (57ème jour) jusqu’à Tarsus à Mersin (28ème jour) afin de dénoncer les conditions de vie dans ces geôles.
L’Union Européenne, les Occidentaux, les médias restent silencieux et complices de cette situation qui s’aggrave de jour en jour. Des détenus sont sur le point de mourir de faim !
Aujourd’hui comme demain, un prisonnier peut à tout moment perdre la vie par notre faute. C’est pour cette raison qu’une grève de faim a débuté à Marseille, de 9h du matin jusqu’à 21h du soir à Canebiere le 11 avril.
Cette grève conduit à une manifestation qui aura lieu ce samedi 15 avril, à 17h rassemblement Canebiere.
Avenue de la Canebière / Marseille 1er
Paris
15h-18h : Rassemblement de soutien aux prisonnier.e.s politiques palestiniens
Sur le parvis de l’église du métro Jourdain, au croisement de la rue du même nom et de celle de Palestine, nous commémorerons symboliquement la place des prisonniers politiques palestiniens, à l’approche de la journée de solidarité qui leur est dédiée le lundi 17 avril.
Prises de paroles
Atelier photo
Exposition photos
Mur d’expression (mur de l’espoir face au mur de la honte)
Musique
Et matériel politique diver
Cette action est co-organisée avec diverses associations : MJC, le GUPS, l’AFPS, le comité Palestine 19 et l’UJFP.
Place de l’église de Jourdain
Paris 11e
Métro : Jourdain (L11)
17h : Manifestation le 15 avril, 17h, de République à Bastille
Près de 200 prisonniers politiques sont en grève de la faim dans les geôles turques afin de protester contre les conditions inhumaines de détention. Ils demandent notamment le respect des droits élémentaires des prisonniers, la levée de l’isolement, en particulier celui imposé au leader du PKK Abdullah öcalan, et la fin du régime d’Etat d’urgence qui se traduit par une répression sans précédent visant surtout l’opposition démocratique et kurde.
Les 13 prisonniers de Sakran (Izmir) qui ont lancé le mouvement de protestation le 15 février ont atteint le seuil critique de 56 jours. Ils sont suivis de près pas des dizaines d’autres. Nous ne pouvons laisser mourir ces femmes et ces hommes prêts à donner leur vie pour lutter contre le fascisme qui s’enracine en Turquie, aux portes de l’Europe.
Nous vous attendons nombreux dans les manifestations organisées cette semaine, pour briser le silence des médias et de la communauté internationale!
Conseil démocratique kurde en France
Dimanche 16 avril 2017
Paris
14h-17h : Rassemblement de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques palestinien.ne.s
#Merci de partager massivement pour la Palestine
Pour la liberté de tous les prisonniers politiques palestiniens
Nous sommes un peuple.
Nous avons un drapeau.
Nous avons une culture.
Nous avons des coutumes.
Nous avons des traditions.
Nous aspirons à la liberté et à l’indépendance.
Nous, Palestiniens de France, demandons au gouvernement français de prendre position face à l’emprisonnement arbitraire des activistes palestiniens.
Nous demandons aussi à l’état français la reconnaissance de l’Etat de Palestine.
Nous appelons à la solidarité avec la cause palestinienne et nous organisons un rassemblement le 16 avril 2017 sur la place de la république à paris.
En cas de changement nous vous informerons.
Merci de nous contacter pour faire vivre la liberté, la paix : la Palestine
Organisé par la Maison de la Palestine et l’Association des Palestiniens en France
Place de la République
Paris
17h : Concert d’ouverture
- Vidéo – Hommage / Projection d’une interview de Joëlle Aubron, militante révolutionnaire membre d’Action Directe, ancienne prisonnière politique aujourd’hui décédée
- Débat – Présentation de la Semaine internationale de solidarité et discussion autour des prisonnier.e.s politiques et des prisonnier.e.s de la guerre sociale à travers le monde avec des collectifs organisateurs de la Semaine.
- Concert – Organisé par le Collectif Contre Culture (CCC) – Retransmis en direct par Konstroy sur Radio FPP 106.3 FM
The Chemist & The Acevities (Anarcho-Sud – Dijon Maloka Crew), Bitpart (Punk – Paris) et Klunk (Gipsy Klezmer Yiddish punk – Paris).
Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
PAF : 5 euros
Lundi 17 avril 2017
Toulouse
16h-22h : Rassemblement de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques palestinien.ne.s
« Il n’y aura pas de paix tant que le dernier prisonnier n’aura été libéré. » Ahmad Saadat
Chaque année, le 17 avril marque la Journée des Prisonnier.e.s Palestinien.ne.s. Cette journée internationale pour les prisonnier.es palestinien.ne.s est une occasion de rendre hommage aux hommes et aux femmes enfermés par milliers pour avoir combattu l’apartheid, l’occupation, le colonialisme et le nettoyage ethnique du peuple palestinien. Leur lutte pour la libération nationale est réprimée par l’Etat sioniste et ses partisans internationaux par tous les moyens possibles. L’enfermement, la torture, l’humiliation, l’intimidation des familles et l’interdiction des visites sont des pratiques utilisées pour tenter d’étouffer le mouvement d’une Palestine libre.
L’emprisonnement des Palestinien.ne.s influe non seulement sur les prisonniers, mais aussi sur leurs familles, surtout les femmes. Lorsqu’une personne est emprisonnée, c’est la famille entière qui est également emprisonnée: partageant des difficultés économiques, faisant des heures d’attente pour les visites et les procès.
Presque toutes les familles en Palestine occupée ont au moins un membre qui est passé par les prisons israéliennes. La prison a donc une place centrale dans la vie et la résistance palestinienne.
Nous devons intensifier le mouvement de solidarité internationale ce jour-là pour rendre visible la résistance contre l’occupation israélienne ! Les prisonniers palestiniens ont toujours joué un rôle de premier plan, non seulement en se battant pour leur libération, mais en tant que dirigeants du mouvement de libération nationale palestinienne, organisant et luttant derrière les barreaux des prisons. Par exemple, en 2016, le mouvement des prisonniers et une mobilisation internationale ont permis de libérer Bilal Kayed de la détention administrative – emprisonnement sans inculpation ni procès – après avoir purgé sa peine de 14 ans et demi dans une prison israélienne.
Les prisonnier.e.s palestinien.ne.s représentent la résistance de ceux qui font face à l’oppression de l’Etat sioniste. Si nous défendons la Palestine, nous devons défendre ses libérateurs, pour ceux qui organisent la résistance: les prisonnier.e.s palestinien.ne.s. 7000 sont détenu.e.s en captivité, dont 300 enfants, et un nombre important d’étudiants. Parmi les étudiants emprisonnés, Kifah Quzmar, arrêté par les forces d’occupation israéliennes le 7 mars. Il était alors soumis à un interrogatoire pendant 20 jours. Il est maintenant emprisonné sans inculpation ni procès aux côtés de centaines de Palestinien.ne.s sous «détention administrative». Parmi les prisonniers palestiniens, il y a également les principaux dirigeants politiques du peuple palestinien, comme Ahmad Sa’adat, secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP). Il a été initialement emprisonné par l’Autorité Palestinienne en 2002, sous garde américaine et britannique, avant que la prison elle-même ne soit attaquée par les forces d’occupation israéliennes et Sa’adat et ses camarades ne soient enlevés. Il est captif dans les prisons israéliennes depuis 2006.
Georges Ibrahim Abdallah, combattant communiste libanais luttant pour la libération palestinienne, est détenu dans les prisons françaises depuis 32 ans et libérable depuis 1999, mais le gouvernement français refuse vigoureusement de le libérer. Il doit être considéré comme un prisonnier palestinien aussi – un résistant emprisonné pour son implication dans la résistance palestinienne.
Lors de cette journée internationale de mobilisation, nous demandons:
* La libération de tous les 7000 prisonnier.e.s palestinien.ne.s, dont environ 550 détenus en détention administrative et 456 condamnés pour plus de 20 ans
* La levée immédiate du blocus à Gaza
* La fin de l’occupation, de la colonisation et du nettoyage ethnique
* Le droit au retour pour tous les réfugié.e.s palestinien.ne.s
* La libération immédiate de Georges Abdallah
Organisé par Coup pour Coup 31
Square Charles de Gaulle
Toulouse
Métro : Capitole
Nanterre
20h30 : Projection-débat du film « 3000 nuits »
En solidarité avec les prisonniers et prisonnières politiques palestiniens, l’AFPS Nanterre et « Femmes Egalité » vous invitent à la projection du film « 3000 nuits » lundi 17 avril 20H30 au cinéma Les Lumières, 49 Rue Maurice Thorez à Nanterre (RER Nanterre Ville).
Ce film de Mai Masri nous plonge dans l’univers des prisons israéliennes et nous montre le parcours d’émancipation, de résistance, de solidarité d’une jeune femme palestinienne
La projection du film sera suivie d’un échange avec la salle.
Organisée par l’AFPS Nanterre
Cinéma Les Lumières
49 rue Maurice Thorez
Nanterre
Paris
18h30-20h : Inauguration de l’exposition « In Between » (Hommage artistique aux prisonnier.e.s politiques palestinien.ne.s)
Reproductions d’œuvres réalisées par des jeunes palestiniens du Camp de réfugiés de Dheisheh et l’artiste peintre française Sania, qui exposera également quelques œuvres originales.
A partir de 18h30, vernissage de l’exposition autour d’un verre de l’amitié et de la solidarité à la Librairie Quilombo – Diffusion d’une vidéo sur le projet tourné en Palestine – Discussion avec l’artiste peintre française Sania, à l’origine du projet et de Reihanna, volontaire du CICP et d’Échanges et partenariats qui sera de retour de sa mission au Centre Laylac – Présentation d’un ouvrage trilingue sur le projet.
« In Between »
Le projet « In between » a été mené par le département Art du Centre Laylac et l’artiste peintre française Sania, au camp de réfugiés de Dheisheh (Bethléem), dans le cadre du jumelage entre le Centre international de culture populaire (CICP, Paris) et Laylac. L’exposition s’est déroulée le 16 octobre 2016 au centre Ibdaa (Dheisheh). Le ministre des prisonniers a coupé le ruban pour le lancement de cette exposition et plusieurs ex-prisonniers politiques ou famille de prisonniers étaient également présents.
La question des prisonniers politiques palestiniens n’est pas facile à aborder car plusieurs aspects et réalités s’entre-mêlent, avant tout du point de vue de la légalité de la détention elle-même, mais aussi des conditions de la privation de liberté – une seconde privation de liberté de fait pour les palestiniens et un outil de l’occupation -, mais aussi de ses impacts.
Et si les palestiniens peuvent être arrêtés à tout moment, de façon totalement arbitraire ou pour un motif précis, cet « entre deux » est le quotidien des hommes, femmes et enfants palestiniens, entre détention et « liberté », entre deux arrestations…
A chaque étape, que ce soit « l’attente », l’arrestation, la détention elle-même – loi d’exception de l’Apartheid -, le jugement ou la remise en liberté pour certains et l’ « après », être prisonnier politique provoque différents sentiments et émotions, souvent contradictoires, tout comme pour les familles et proches. Se mêlent ainsi angoisse, stress, sentiments d’injustice et de punition, inquiétude, solitude, désespoir, force, résistance, fierté et solidarité… La détention des prisonniers politiques avec les réalités que l’on connaît est violente, mais violente également pour ce qu’elle provoque à l’intérieur de soi. Cet « entre deux » permanent, presque schizophrénique, est une réalité que le projet « In between » souhaite illustrer à travers des peintures autour de l’arrestation, du quotidien de la détention et de la remise en liberté.
Librairie Quilombo
23 rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
Entrée libre
20h : Célébration de la Journée des prisonniers palestinien.ne .s : N’oublions pas les enfants palestiniens incarcérés !
C’est en 1975 que cette date a été retenue par le Front Populaire de Libération de la Palestine, et relayée depuis par de nombreux mouvements internationaux pour l’instauration d’une journée internationale de solidarité avec tous les militants emprisonnés en raison de leur engagement, qu’il soit anticolonialiste, anticapitaliste, anti-impérialiste, etc. Les objectifs de cette journée sont de lutter contre l’oubli, transmettre la mémoire des combats et rappeler les revendications de nos camarades emprisonnés.
Le 17 avril est désormais devenu une journée de mobilisation mondiale.
Des prisonniers politiques palestiniens commenceront une grève de la faim illimitée ce 17 avril prochain. La dernière grève de la faim illimitée date de 2014. Elle s’inscrit suite à celle de 2012 impliquant 2 000 prisonniers. Démontrons notre solidarité avec eux ! Venez nombreuses et nombreux !
Vidéo – Projection de courts-métrages réalisés par les jeunes du camp de réfugiés de Dheisheh avec le soutien de Regarde à vue, suivie de trois témoignages recueillis en 2015 d’enfants palestiniens ayant connu la prison.
Cours d’Arabe Palestinien
Les mots et les choses… Une petite introduction linguistique à la pensée politique des jeunes du camp de Dheisheh qui présentent quelques mots basiques pour décrire leur réalité: l’occupation, la prison, les colonies et le mur ainsi que la résistance et le droit au retour forment le lexique de cette leçon d’arabe palestinien qui s’intitule l’occupation et la résistance ».
L’objectif pédagogique est d’apprendre le vocabulaire et non pas la grammaire. Essayez de repérer les mots dans leurs phrases puis répétez avec eux! Yellah!
Regarde à vue – 7min43
NightTime Stories
Histoires du camp de refugiés de Deheisheh (Palestine). Les soldats ne viennent pas le jour. Ils viennent la nuit. Et ils arrêtent les gens. Ce n’est pas que les jeunes de Deheisheh commencent a s’y habituer, c’est…
Mais laissez les vous le raconter eux-mêmes…
Regarde à vue – 19min05
★ Intervention de Youssef Habache, ancien prisonnier politique palestinien, membre d’Addameer (association pour la défense des prisonniers palestiniens – Palestine), représentant du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Palestine et CDP-Palestine★ Intervention de Naji Owda, ancien prisonnier politique palestinien, directeur du Centre LAYLAC – centre social autogéré qui favorise l’action des jeunes pour le développement local dans le camp de réfugiés de Dheihsheh, près de Bethléem, membre de Defense for Children International – Palestine (DCI-P, Défense internationale des enfants – section Palestine) qui travaille notamment sur la question des enfants et adolescent.e.s palestinien.ne.s incarcéré.e.s
★ Intervention de membres de la Campagne unitaire IDF pour la libération de Georges Abdallah.
Organisée par la Campagne unitaire IDF pour la libération de Georges Abdallah, le secrétariat international de la CNT, le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Palestine, CDP-Palestine et le Centre Laylac.
Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
Entrée libre
Mardi 18 avril 2017
Paris
18h30 : Soirée de solidarité avec les prisonnier.e.s de la guerre sociale
De 18h30 à 20h – Apéro politique du CICP sur les Violences policières
A partir de 20h – Soirée de soutien aux prisonniers de la Guerre sociale
Pour Bagui Traoré, les frères Kamara de Villiers-le-Bel, Antonin et les prisonnier.e.s du Mouvement contre la Loi Travail
Débat, puis Soundsystem PeopleKonsian (Akye) – Prix libre en soutien avec les prisonnier.e.s
organisé par PeopleKonsian et le CICP
Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
Prix libre
Mercredi 19 avril 2017
Nanterre
8h-20h : Journée de solidarité étudiante pour les prisonnières et prisonniers politiques palestiniens
Par milliers, les Palestiniens, résistants ou simples civils, sont détenus dans les prisons israéliennes, en toute illégalité au regard du droit international. Le 17 avril prochain, jour international de solidarité pour les prisonnier palestiniens, ces derniers vont entamer une grève de la faim pour faire entendre leur lutte.
[ECRIS UNE LETTRE POUR UN PRISONNIER PALESTINIEN]
Un moyen de les soutenir, c’est de leur faire savoir que, partout dans le monde, nous les soutenons, et que nous nous mobilisons à leurs côtés. C’est un geste qui signifie beaucoup.
Tu pourras remettre ta lettre à un.e étudiant.e communiste sur la fac ou dans la boîte aux lettres de l’UEC Nanterre qui se trouve dans la MDE, et ce jusqu’au 19 avril. Tu peux éventuellement aussi l’envoyer par mail à l’adresse suivante : uec.nanterre@gmail.com.
[TABLE-RONDE ANNULÉE : INTERDITE PAR LA PRESIDENCE]
L’université ayant interdit tout événement pro-palestinien sur la fac, nous avons décidé de nous consacrer entièrement à inviter un maximum d’étudiant.e.s à écrire ces lettres. C’est une action très significative pour elles et eux, et nous préférons nous assurer qu’elle soit une belle réussite en communiquant dès maintenant dessus, à l’aide de tracts et d’affiches que vous appercevrez dès le lundi 3 avril dans les halls des bâtiments.
Nous pensons à organiser un retour de la réception de ces lettres en novembre, lors de la semaine d’action pour la Palestine du MJCF. Nous aurons ainsi le temps de réfléchir à un format adapté pour que la présidence ne soit pas un obstacle à sa tenue.
Merci de votre compréhension, et à vos stylos !
Organisée par l’UEC Nanterre
Université Paris-Nanterre
200 avenue de la République
Nanterre
Paris
19h : Soirée de solidarité avec les prisonnières et prisonniers de 525 ans de résistance dans les Amériques
Alors que partout dans le monde, le système capitaliste montre chaque fois un peu plus son vrai visage fait de racisme, de xénophobie, de guerres
impérialistes, de privatisations et d’exploitation généralisée au service de l’argent-roi, depuis de nombreuses années maintenant, partout dans les
« Amériques », les peuples, tribus et communautés indiennes se fédèrent et s’organisent pour résister et se soulever face à la déprédation générale.
La lutte de ces communautés, qui bien souvent possèdent leurs propres normes et leurs propres systèmes internes de justice, se retrouve très souvent écrasée par une répression judiciaire et carcérale particulièrement forte, qui ne fait que redoubler l’imposition et l’oppression capitaliste et coloniale qu’elles subissent dans l’indifférence et l’ignorance générale.
Face à la répression et à la criminalisation à l’œuvre contre les peuples indiens du Nord au Sud des Amériques qui se battent et résistent depuis
525 ans à la colonisation, nous appelons à renforcer tout particulièrement la solidarité avec les prisonnières et prisonniers des communautés
indiennes en résistance, souvent condamnés à de très lourdes peines, tel Léonard Peltier en prison depuis 40 ans, Alvaro Sébastian Ramirez au
Mexique (emprisonné depuis 20 ans), Red Fawn, menacée de plus de 20 ans de prison suite au campement de Standing Rock au Dakota du Nord, ou les défenseurs de l’eau et de la vie de la communauté nahua de Tlanixco (Etat de Mexico, Mexique), condamnés à des peines de plus de 50 ans de prison.
19h – Verre de l’amitié et mots de bienvenue et de solidarité par le Secrétariat international de la CNT, ainsi que la présentation de la Semaine de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques
19h15 – Vidéos sur les prisonniers indigènes, protecteurs des terres, territoires et de l’eau à Tlanixco, membres du CNI au Mexique et sur la militante autochtone Red Fawn Fallis, incarcérée depuis octobre dernier pour son combat contre l’oléoduc DAPL dans le Nord Dakota et qui risque 25 ans de prison.
19h30 – Table ronde « Nous les voulons toutes et tous libres ! » avec :
- Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (Solidarité avec les prisonnier.e.s membres du Congrès National Indigènes, notamment ceux de Tlanixco et avec Luis Fernando Sotelo, étudiant, adhérent à la Sixième Déclaration zapatiste, arrêté le 5 novembre 2014 suite aux manifestations et aux actions pour la présentation en vie des 43 étudiants d’Ayotzinapa) ;
- Collectif Paris Ayotzinapa (Information sur la campagne pour la présentation en vie des 43 étudiants disparus d’Ayotzinapa et sur les violences d’état au Mexique ) ;
- Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques / Groupe de soutien à Leonard Peltier (Solidarité avec les prisonnier.e.s autochtones aux USA : Leonard Peltier, Oso Blanco, Orlando Watley et Red Fawn Fallis, ainsi que demande de l’arrêt des procès contre les plus de 400 « Water Protectors » – Protecteurs/trices de l’eau – interpellé.e.s dans le combat contre l’oléoduc DAPL dans le Nord Dakota) ;
- Collectif national « Liberons Mumia ! » – sous réserve ;
- Terre et Liberté pour Wallmapu (Solidarité avec les prisonnier.e.s politiques Mapuche au Chili) ;
- Assemblée de citoyens argentins en France (Campagne pour la libération de la dirigeante indigène Milagro Sala, incarcérée en Argentine).
A la fin de la table ronde une photo de solidarité avec les prisonnier.e.s sera prise et il y aura le tirage au sort d’une Tombola (billet à deux euros) !
20h30 – Banquet (prix libre), en Musique (les fonds récoltés seront partagés et reversés pour les prisonniers du CNI et pour la Campagne légale pour la libération de Red Fawn Fallis)
23h30 – Fin de la soirée.
Organisée par le Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL), le Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques / Groupe de soutien à Leonard Peltier (CSIA-Nitassinan), le Collectif Paris Ayotzinapa, le Collectif unitaire « Libérons Mumia », Terre et Liberté pour Wallmapu et le Secrétariat international de la CNT.
CNT
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Avron (L2)
Entrée libre
Vendredi 21 avril 2017
Paris
19h : Solidarité avec les prisonnier.e.s politiques kurdes
DISCUSSION / DEBAT :
- Arrestations massives, tortures et grèves de la faim en Turquie : intervention de Tugba Hezer, députée HDP de la province kurde de Van ;
- Torture et peine de mort en Iran : intervention d’une activiste kurde d’Iran ;
- Retour de délégation au Kurdistan : intervention de Tony Rublon, président des Amitiés Kurdes de Bretagne (AKB) ;
- Apéro de solidarité
Organisée par le Conseil Démocratique Kurde de France
Centre Démocratique du Kurdistan
16 rue d’Enghien, Paris 10e
Métro : Bonne Nouvelle (L8, L9) ou Strasbourg-Saint Denis (L4, L8, L9)
Entrée libre
Samedi 22 avril 2017
Paris
13h-18h : Meeting BAGUI TRAORÉ, nouvelle figure du Prisonnier Politique – frère d’ADAMA TRAORÉ
Le 17 novembre se tenait le conseil municipal de la ville de Beaumont-sur-Oise. Mme Nathalie Groux voulait alors inscrire à l’ordre du jour la prise en charge par la municipalité de ses frais judiciaires ainsi que de sa protection personnelle, car elle voulait porter plainte contre Assa Traoré pour diffamation. Les habitants de Boyenval et la famille Traoré ont voulu assister à ce conseil. À l’entrée de la mairie, ils sont accueillis par une cinquantaine de policiers municipaux et de gendarmes. L’entrée leur est bloquée et ils doivent subir des violences de la part des forces de l’ordre. Le conseil est alors annulé et ajourné. Le soir même, le quartier de Boyenval subit une expédition punitive. Cette expédition n’était rien d’autre que les représailles de la gendarmerie contre les habitants venus assister au conseil.
Bagui Traoré et son frère Youssouf vont ensuite être arrêtés 5 jours plus tard, soit le matin du second conseil municipal ajourné au 22 novembre. Ils sont accusés d’« outrage », de « violences » et de « menaces de mort » à l’encontre d’agents de la police municipale. Après un procès de 11 heures, nos frères, fils et amis Youssouf et Bagui Traoré ont été déclarés coupables des faits qui leur étaient reprochés, alors qu’aucune preuve formelle n’a pu être apportée et malgré les aveux de faux témoignages des parties plaignantes. Youssouf a été condamné à 3 mois de prison aménageables. Bagui a quant à lui été condamné à 8 mois d’emprisonnement avec maintien en détention et deux ans d’interdiction de se trouver à Beaumont-sur-Oise. Ils doivent également dédommager les policiers, pour un total de 7 400 euros. À la suite de cette condamnation, Bagui doit aussi exécuter une peine de prison de 9 mois supplémentaires, un sursis qui date de 2010.
Le procès en appel de Bagui Traoré aura lieu le 25 avril 2017.
C’est en vue de ce procès que ce meeting aura lieu. Il s’agira de replacer la condamnation de Bagui dans le contexte de la mort de notre fils, frère et ami Adama. En effet, il est évident qu’il est incarcéré depuis le 22 novembre 2016 en raison de son action politique au sein du comité pour la justice et la vérité pour Adama.
C’est surtout parce qu’il est le témoin clé de la mort de son frère Adama que les institutions judiciaires tentent par tous les moyens de l’anéantir psychologiquement et de le briser afin de décrédibiliser sa parole. C’est bien Bagui qui est le dernier à avoir vu son frère Adama vivant et à avoir soulevé les premières incohérences de la version des forces de l’ordre expliquant les causes de sa mort. Les charges s’accumulent et les affaires noient la famille sous les procédures et détruisent leur cellule familiale. Depuis février s’ajoutent trois autres poursuites et une mise en examen pour « tentative d’assassinat sur agent de l’ordre public », de graves accusations qui dateraient des révoltes survenues au lendemain de la mort d’Adama Traoré. Mais c’est bien parce qu’il joue un rôle hautement politique que tout est mis en œuvre pour le garder derrière les barreaux. En attendant, la famille revendique toujours la mise en examen des gendarmes responsables de la mort d’Adama et leur condamnation.
Bagui n’est hélas pas un cas nouveau, ni un cas isolé. Il doit affronter, avec sa famille et ses proches, les méthodes bien courantes dans les affaires de violences policières et de crimes policiers. Elles se caractérisent par un éventail important et pénible de pratiques de criminalisation et de répression, faisant de Bagui Traoré une nouvelle figure du prisonnier politique. L’acharnement dont est aujourd’hui victime Bagui illustre les méthodes bien utiles afin de disculper les forces de l’ordre et de pointer du doigt les victimes et leurs proches, tenus pour seuls responsables des violences subies. Ce meeting permettra de mettre en lumière la situation de Bagui Traoré et de sa famille ainsi que de toutes les victimes de la justice, de distinguer les moyens de pression à l’encontre des victimes des violences policières et ainsi dégager les stratégies de défense à mettre en place.
Ce meeting se tient à Paris car nous ne dissocions pas la situation de Bagui de l’« affaire Adama Traoré », dépaysée à la capitale. Cette journée de mobilisation permettra d’apporter un soutien conséquent en perspective du rassemblement prévu devant le tribunal de Versailles le 25 avril 2017.
https://www.facebook.com/events/1863727977236353/
❖13h00 – Accueil du public
❖13h30 – Ouverture par le Comité Vérité et Justice pour Adama – Bagui Prisonnier Politique
Projection de la vidéo de la reconstitution, les dernières minutes d’Adama Traoré
Puis intervention de nombreux invités et collectifs…
Bourse du Travail
85 rue Charlot, Paris 3e
Métro : République (L3, L5, L8, L9, L11)
Entrée libre
18h : Soirée de solidarité avec les prisonnières et prisonniers politiques basques et corses – AMNISTIA !
- 18h : Projection du documentaire A Voce Ribella sur la situation politique actuelle en Corse
- 19h : Discussion sur la situation politique corse et la revendication d’amnistie
- 20h30 : Projection du documentaire Bisaiak sur l’engagement solidaire auprès des militant.e.s indépendantistes basques
- 21h30 : Discussion sur la situation politique basque, notamment des prisonnier.e.s
- Bar de la solidarité et tables de presse toute la soirée
Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
Prix libre
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