Mardi 17 avril 2018 – 17h
17h – Grande marche pour les prisonnier.e.s palestinien.ne.s / 18h départ en cortège
Départ : Place de la République (Métro. République)
Journée internationale des prisonniers palestiniens !
Mardi prochain, à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens, nous vous appelons à vous joindre à une marche pour dénoncer l’enfermement de tous les Palestiniens, qu’ils soient dans la bande de Gaza, bouclés et agressés en Cisjordanie, ou bien derrière les barreaux de prisons israéliennes. Merci de noter la date et le RV Place de La République pour former un cortège qui exigera la liberté de tous les Palestiniens.
Nous appelons nous amis de la région parisienne mais aussi celles et ceux des autres villes qui peuvent se libérer à venir défiler avec nous. L’heure est grave. Les Palestiniens jouent leur va tout, et risquent leur vie et leur intégrité physique, à Gaza, mais aussi avec les grèves de la faim qui se poursuivent dans les prisons israéliennes, et les attaques de la population dans toute la Cisjordanie occupée, dont Jérusalem, de plus en plus inaccessible.
Nous vous donnons rendez-vous mardi prochain 17 avril a partir de 17 h place de la république, d’où nous partirons en cortège a 18 h
De nombreuses associations se joignent à cet appel, dont nous publierons prochainement la liste.
Nous avons besoin de votre présence pour accompagner la lutte héroïque des Palestiniens pour leur liberté et pour leurs droits. Mais aussi de votre aide pour faire circuler l’information.
–CAPJPO
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Mardi 17 avril 2018 – Journée internationale des prisonnier.e.s politiques palestinien.ne.s – à partir de 19h
LIEU: Espace Oscar Niemeyer – Siège du Parti communiste français – 2 place du Colonel-Fabien, Paris 19e
Soirée politique et culturelle « Pour les prisonniers politiques palestiniens«
Depuis 1967, l’emprisonnement de masse est une stratégie mise en place par les forces israéliennes pour tenter de briser la résistance d’un peuple.
Chaque famille palestinienne a été touchée. Les Palestiniens, résistants ou simples civils, croupissent par milliers dans les prisons israéliennes, en toute illégalité au regard du droit international.
Pour cette raison, à l’occasion de la Journée internationale des prisonniers politiques, nous organisons le mardi 17 avril 2018 à 19h à l’espace Oscar Niemeyer, une soirée politique et culturelle en solidarité avec tous les prisonniers politiques palestiniens.
En présence notamment de:
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Pierre Laurent, secrétaire national du PCF;
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Sahar Francis, directeur d’Addameer et avocat de Salah Hamouri;
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Camille Lainé, secrétaire générale du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF);
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Fabien Gay, sénateur PCF de Seine-Saint-Denis, membre du groupe d’amitié France-Palestine;
La soirée sera ponctuée de témoignages vidéos et de musique avec la participation du groupe Paroles passagères qui reprennent des poèmes de Mahmoud Darwich.
Un espace avec l’exposition d’affiches palestinienne accueillera également un bar et un traiteur palestinien.
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Mercredi 18 avril 2018 – à partir de 18h
Rassemblement pour les prisonnier-es politiques basques
LIEU : Place de Ménilmontant, Paris 20e – Métro : Ménilmontant
Organisé par le CSPB (Comité de Solidarité avec le Peuple/Prisonniers Basque-s)
— La section à Paris de l’Associu Sulidarità (solidarité avec les prisonniers politiques corses et leurs familles) sera présente à ce rassemblement en solidarité avec nos frères et sœurs de lutte basques et pour parler de la Campagne « Amnistia » en Corse —
En cette semaine internationale de solidarité avec les prisonnières et prisonniers politiques, le CSPB (Comité de Solidarité avec le Peuple/Prisonniers Basque-s) apporte tout son soutien aux prisonnier-es politiques basques incarcéré-es dans les prisons des États français et espagnols. En effet, 286 prisonnier-es basques sont encore enfermé-es (53 en France, 233 en Espagne) pour leur engagement en vue de l’autodétermination du peuple basque.
Dans un contexte qui a démarré en 2011 à la Conférence internationale de paix de Aiete en faveur d’une résolution du conflit au Pays Basque à Saint Sébastien (Donostia) suivie par l’annonce de l’arrêt définitif de la lutte armée par l’organisation ETA, le mouvement des Artisans de la Paix a pris en main le désarmement de l’organisation, d’abord le 16 décembre 2016 puis le 08 avril 2017. Le mouvement qui a suivi a pointé du doigt la question des prisonnier-es politiques en organisant une manifestation à Paris le 09 décembre 2017 qui a vu 11 000 manifestant-es qui sont venu-es du Pays Basque avec comme slogan « Et maintenant, les prisonnier-es ! » mais aussi la manifestation annuelle de janvier de Bilbao rassemblant presque 100 000 personnes. Le spectre large de soutien a pu permettre de timides avancées de la part de l’État français comme la levée du statut de DPS (Détenus Particulièrement Signalés) pour 7 prisonniers mais aussi le rapprochement de 5 prisonniers dans les prisons de Mont-de-Marsan et de Lannemezan cela reste trop peu. Dans un même temps, la justice refuse la demande de liberté conditionnelle à Jon Parot incarcéré depuis 1990.
L’État espagnol, de son côté, continue de faire la sourde oreille n’ouvrant aucune porte ni ne laissant entrevoir aucune possibilité pour d’un éventuel rapprochement de prisonnier-es vers leurs proches, leurs familles et vers leurs camarades. En mars dernier, Xabier Rey Urmeneta s’est suicidé dans la prison de Puerto III à 1 050 kilomètres du Pays Basque, ce suicide symbolise une montée du régime appliqué dans l’État espagnol, se caractérisant par une restriction de la vie en commun et par l’augmentation du régime d’isolement rappelant les heures sombres de la dictature franquiste toujours impunie en Espagne. Plus de 4000 cas de torture sur les 50 dernières années, selon le rapport du département des Droits de l’Homme de la communauté autonome basque, sont également à déplorer dans les casernes militaires et dans les commissariats dans un État qui se dit démocratique tel que l’Espagne ou la France n’ont de cesse de nous le faire croire . Sans oublier les prisonnier-es emporté-es par la maladie et le manque de soin.
L’éloignement impose aux familles et aux proches de traverser la France ou l’Espagne afin de rendre visite aux prisonnier-es et leur apporter leur soutien. Sillonnant les routes pendant de longues heures, ils sont également victimes d’accidents qui ont fait 16 morts ? ces dernières années. Un véritable climat de souffrance et d’abattement s’est instauré parmi les proches, les parents et les enfants qui sont contraints et forcés de vivre un véritable enfer.
Le CSPB réitère son soutien au prisonnier-es et à leurs proches et continuera à lutter pour qu’un véritable rapprochement des prisonniers (presos) vers le Pays Basque, première étape vers la libération et l’amnistie. Le comité continuera à se battre pour que le peuple basque puisse disposer de lui-même mais aussi soutenir les peuples vivants sous le joug de la répression qui menace la recherche et l’élaboration de solutions politiques et pacifiques. Saluant les manifestations massives du 8 Mars dernier pour la journée de luttes pour les droits des femmes et les différentes ripostes sociales en Pays Basque : comme les salarié-es de la société SOCOA à Hendaye qui se battent pour défendre leurs droits ainsi que les employées des maisons de retraite d’Hegoalde qui pendant plus d’un an ont mené une grève victorieuse mais aussi le mouvement des défenses des gaztetxe, véritables centres sociaux et la ZAD urbaine d’Errekaleor à Gasteiz qui se bat au quotidien contre la spéculation immobilière et qui comme toutes actions directes et autogestionnaires est l’objet de répressions de la part de l’état fascisant espagnol. Le Pays Basque, terre de refuge et d’hospitalité, montre l’exemple en accueillant plusieurs milliers de réfugié-es fuyant les guerres. vive le Pays basque libre et indépendant,
BIZI EUSKAL HERRIAN ETA INDEPENDENTEAK
— CSPB (Comité de Solidarité avec le Peuple/Prisonniers Basque-s)
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Jeudi 19 avril 2018 – de 18h à 20h
Solidarité avec les prisonnier.e.s politiques amérindien.ne.s, Leonard Peltier et Red Fawn Fallis, incarcéré.e.s aux USA
« Venez écrire votre solidarité à Leonard Peltier et à Red Fawn Fallis / Political Prisonners Letter Writing Party »
LIEU : Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, Paris 11e (dans le cadre de l’Exposition « Protecteurs de l’eau, Gardiens de la Terre »)
Dans le cadre de la Semaine de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques 2018 et de l’exposition « Protecteurs de l’Eau, Gardiens de la Terre » dédiée à l’art autochtone en résistance, ainsi qu’aux Water Protectors qui mettent leurs vies et leurs libertés en danger en première ligne contre la construction d’oléoducs mortifères, le Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), qui est également depuis 1978, le Groupe de soutien à Leonard Peltier en France, vous propose de passer à la Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, Paris 11e, le jeudi 19 avril 2018, de 18h à 20h, pour écrire des lettres de soutien qui seront respectivement envoyées aux deux prisonnier.e.s politiques amérindien.e.s emblématiques, Leonard Peltier et Red Fawn Fallis. Cet événement s’inspire des soirées « Political Prisonners Letter Writing Parties« , organisées régulièrement aux États-Unis.
- Leonard Peltier (Anishinabe / Sioux Lakota), membre de l’American Indian Movement (AIM) est incarcéré depuis 1976 aux USA pour un crime qu’il n’a pas commis. Il est reconnu comme un prisonnier politique, qui « devrait être libéré immédiatement et sans condition. » Il est une des victimes de la guerre cachée menée par le gouvernement américain et le FBI contre l’AIM (Mouvement Indien Américain – AIM), mouvement. Condamné à deux peine à vie consécutives, il est actuellement incarcéré au pénitencier fédéral de Coleman I en Floride, à plus de 3400km de sa famille, sa réserve et de son équipe légale. Il est devenu le symbole de la lutte des peuples autochtones.
- Red Fawn Fallis (Sioux Oglala Lakota) est une militante des droits de l’homme, une organisatrice et leader communautaire. Red Fawn a grandi dans le Colorado et a été élevée dans les voies traditionnelles Lakota. Sa mère, Troylynn Yellow Wood, une membre historique de l’AIM et de Women of All Red Nations (WARN), lui a enseigné l’importance de lutter pour la justice sociale et environnementale. Red Fawn est bien connue et respectée pour son travail avec les jeunes et en tant qu’infirmière dévouée aussi bien pour son peuple que pour la protection de l’eau. Elle a été interpellé par la police, le 27 octobre 2016, lors du combat contre la construction de l’oléoduc DAPL près de la réserve de Standing Rock dans le Dakota du Nord. Ciblée par le FBI et le gouvernement américain, elle risque de lourdes peines de prison. Elle est actuellement incarcérée en attente de son procès qui a été fixé le 30 mai 2018.
Venez écrire votre solidarité à Leonard Peltier et à Red Fawn Fallis / Political Prisonners Letter Writing Party, partager un verre, visiter la Librairie Quilombo, découvrir l’Exposition « Protecteurs de l’Eau, Gardiens de la Terre »et vous procurer des affiches d’artistes autochtones en résistance, disponibles à prix libre (l’argent collecté est réinvesti dans les campagnes de désinvestissement contre les projets d’oléoducs Kinder Morgan, Line3, Keystone XL…).
– A 19h – Un point d’information sur la situation de Leonard Peltier et Red Fawn Fallis sera fait par le CSIA-Nitassinan / Groupe de soutien à Leonard Peltier en France —
— Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan) / Groupe de soutien à Leonard Peltier en France, affilié au International Leonard Peltier Defense Committee -ILPDC (USA).
http://www.csia-nitassinan.org/spip.php?rubrique3
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La solidarité est une arme !
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