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Grève de la faim

EuskalHerria 14 mai 2020 Commentaires fermés sur Grève de la faim

Depuis le 4 mai 2020, dans la prison de Temuco, le machi Celestino Córdova a repris sa grève de la faim liquide, après l’avoir suspendue le 20 mars dernier. Ceci, en raison de la non volonté du gouvernement et de la Gendarmerie d’appliquer la Convention 169 de l’OIT « relative aux prisonniers appartenant aux peuples originaires”, à savoir la modification de leurs mesures de détention dans le contexte de la pandémie du COVID-19. De plus, le machi mapuche a demandé la libération des prisonniers de la révolte sociale, qu’ils soient ou non issus de peuples originaires.

Huit autres prisonniers mapuche détenus dans la prison d’Angol ont aussi entamé une grève de la faim le 4 mai 2020. Il s’agit de : Sergio Levinao Levinao, Víctor Llanquileo Pilquimán, Sinecio Huenchullan Queipul, Freddy Marileo Marileo, Juan Queipul Millanao, Juan Calbucoy Montanares, Danilo Nahuelpi Millanao, Reinaldo Penchulef Sepúlveda.

Voici leur communiqué :

Nous adressons ce message à notre peuple nation mapuche, à la communauté nationale et internationale, aux organisations sociales, estudiantines, aux travailleurs et à tous ceux qui s’identifient à nos justes demandes territoriales et politiques.

Nous signalons à travers ce communiqué que ce 4 mai 2020 nous avons pris la décision d’entamer une grève de la faim liquide pour exiger de l’État du Chili ce qui suit :

KIÑE : La liberté des prisonniers mapuche ou le changement pour une mesure alternative distincte de la prison, comme le stipule la Convention 169 de l’OIT, articles 8, 9 et 10, et également la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Indigènes.

Nous estimons nécessaire cette mesure comme prévention à la contagion de la pandémie du COVID-19 eu égard à des raisons humanitaires. À l’heure où le gouvernement n’a fait aucune déclaration pour sauvegarder la vie des prisonniers politiques mapuche et celle des prisonniers politiques en général.

EPÜ : Nous rejetons le type de critère et la façon dont l’État du Chili applique la loi quand il s’agit de persécution politique, d’emprisonnement et de condamnation de personnes mapuche contre des agents de l’État.

KÜLA: Nous exigeons de l’État du Chili la restitution du territoire ancestral en donnant priorité aux différents lofs (communautés) en résistance. De même nous exigeons que les entreprises forestières abandonnent le wallmapu car ils sont parmi les responsables du déséquilibre de notre itrofilmongen (épuisement des ressources hydriques et de la disparition de la biodiversité) de même que les centrales électriques, les industries de pêche, les industries minières, les réseaux routiers. Et de la même façon nous exigeons la démilitarisation de notre territoire puisque la militarisation ne protège que les intérêts économiques des entreprises transnationales.

MELI: Nous faisons un large appel aux lof en résistance, aux organisations sociales  et aux différentes expressions de lutte à manifester leur soutien à notre mobilisation en les laissant libre de leur action.

¡¡AMULEPE TAIN WEICHAN!!

¡¡MARRICHIWEW!!

LIBERTÉ POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES MAPUCHE ET POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES 

Ci-dessous : une lettre destinée à M. Sebastian Piñera, Président de la République du Chili, dont les signatures ont été rassemblées par la Coordination nationale des Organisations de Droits Humains et Sociaux jusqu’à 9h30 le vendredi 8 mai 2020, et a été remise le même jour au Palais de la Moneda.

Santiago, 8 mai 2020

M. Sebastián Piñera Echenique, Président de la République du Chili
Les soussigné.es vous font savoir ainsi qu’aux autorités compétentes, aux citoyens et à la communauté internationale que les prisonniers politiques mapuche des prisons d’Angol et de Temuco ont commencé une grève de la faim à durée indéfinie avec les objectifs suivants :

1° Changer les conditions à l’intérieur des prisons.

2° Qu’on attribue aux détenus le bénéfice d’accomplir leur condamnation dans leurs territoires, en accord avec la Convention 169 de l’OIT et avec d’autres traités du Droit International.

3° Les prisonniers politiques mapuche de la prison d’Angol demandent à être libérés en raison de la pandémie du Covid 19 et de ne pouvoir disposer de conditions sanitaires adéquates à l’intérieur de la prison.

Dans la prison d’Angol (province de Malleco), huit prisonniers politiques mapuche Sergio Levinao Levinao, Juan Calbucoi Montanares, Víctor Llanquileo Pilquimán, Juan Queipul Millanao, Sinecio Huenchullán Queipul, Freddy Marileo Marileo, Danilo Nahuelpi Millanao et Reinaldo Penchulaf Sepúlveda se trouvent en grève de la faim. Dans la prison de Temuco, le machi Celestino Córdova se trouve aussi en grève de la faim indéfinie, jusqu’à ce que sa réclusion soit modifiée ainsi que celle des autres prisonniers politiques mapuche.

Il est établi, dans la législation internationale des droits humains, qu’on doit considérer la Convention 169 de la OIT (Organisation Internationale du Travail) relative aux Peuples Indigènes et Tribaux dans des pays indépendants, lorsqu’on impose à ceux-ci des sanctions pénales prévues par la législation nationale, on doit tenir compte des caractéristiques économiques, sociales et culturelles des accusés de délits, de même on doit leur accorder préférence à des types de sanctions distinctes de l’emprisonnement. Cette Convention a été ratifiée par l’État chilien le 15 septembre 2008. On doit également tenir compte de la Déclaration de l’ONU sur les Droits des Peuples Indigènes approuvée le 13 septembre 2007 par l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies. Cela, sous le principe de règles minimales pour l’exercice des droits humains des peuples concernés et en accord avec la Convention n° 107 de 1957 sur la Protection et l’Intégration des Populations Indigènes dans la perspective de leur assimilation aux sociétés occidentales.

Concernant les demandes spécifiques des prisonniers politiques mapuche, il est explicite que la conscience de leur identité par les peuples indigènes constitue un critère fondamental pour déterminer l’application des dispositions de la Convention 169. Il implique le droit à l’autodétermination concrétisée en autonomie et qui est l’exigence maintenue par le peuple mapuche, à la base de la dénomination équivoque du « conflit mapuche ».
À ce qui précède on doit ajouter le Pacte International des Droits Économiques, Sociaux et Culturels (DESC) de 1966 qui, dans son article 1 signale que « tous les peuples ont le droit à la libre détermination. En vertu de ce droit, ils établissent librement leur conduite politique et pourvoient aussi à leur développement économique, social et culturel ».

Il est aussi nécessaire de rappeler à l’État chilien qu’il est politiquement et éthiquement condamnable de maintenir en prison des dirigeants du peuple mapuche qui, très légitimement, cherchent à surmonter les conditions de discrimination, d’oppression et d’exploitation que subit le peuple auquel ils appartiennent. Cette assertion est ratifiée par la Sous-Commission de Prévention des discriminations et de Protection des Minorités du Conseil Économique et Social de l’ONU, relatif au Problème de la Discrimination contre les Populations Indigènes (1971) qui affirme que « les communautés, peuples et nations indigènes sont ceux qui possèdent une continuité historique avec les sociétés pré-envahissantes et précoloniales qui se sont développées dans leurs territoires et se considèrent dissemblables des autres secteurs des sociétés dominantes dans ces territoires ou dans une partie de ceux-là. Ils composent actuellement des secteurs non dominants de la société et sont déterminés à conserver, développer et transmettre aux générations futures leurs territoires ancestraux et leur identité ethnique comme base pour leur continuité en tant que peuples conformément à leurs propres modèles culturels, institutions sociales et systèmes légaux ».

L’histoire du Chili a insisté pour affirmer que ce pays possède une unité culturelle et est ethniquement homogène. On a transmis un enracinement dans l’hispanité comme si l’indigène n’aurait jamais existé. C’est pour cela que les exigences des Mapuche sont vues par l’État et les classes dominantes chiliennes comme attentatoires à l’intégrité nationale, laissant en permanence un isolement théorique et intellectuel, comme si la conscience de l’humanité ne pouvait pas développer.

Sur la base de ces considérations, nous exigeons qu’on accède aux demandes des prisonniers politiques mapuche en grève de la faim.

Sincères salutations,

Alicia Lira, Presidenta de la Agrupación de Familiares de Ejecutados Políticos (AFEP)
Giovanna Tabilo Jara, Red de Apoyo al Machi Celestino Córdova
Cristina Romo, Red de Apoyo al Machi Celestino Córdova
Isolina Paillal Ferrada, Organización Mapuche Meli Wixan Mapu
Flor Calfunao, Comisión Mapuche de Derechos Humanos MHRC, Ginebra Suiza
Emilia Nuyado Ancapichun, Diputada Mapuche Huilliche, Distrito 25
Roberto Márquez, (ILLAPU)
Luis Le-Bert, músico chileno
Gustavo Arias, Legua York
Patricio Vejar, Comunidad Ecuménica Martin Luther King
Hervi Lara, Comité Oscar Romero, SICSAL-Chile
Carlos González, Corporación 3 y 4 Álamos: Un Parque por la Paz, la Memoria y la Justicia
Vivian Murúa Arroyo, Secretaria Ejecutiva Fundación PIDEE
Alberto Espinoza Pino, Abogado de Derechos Humanos
Alejandra Arriaza Donoso, Abogada de Derechos Humanos
Cristhopher Hidalgo Cornejo, Ex Vicepresidente Federación de Estudiantes USACH
Hector Pujols, Presidente de la Coordinadora Nacional de Inmigrantes en Chile
Lucio Cuenca Berger, Ecologista
José Miguel Guzmán, Director Ejecutivo de CINTRAS
Lucía Sepúlveda Ruiz, periodista
Mireya García, Defensora de Derechos Humanos
Dafne Concha Ferrando, Presidenta de CORPADE
Olga Pinheiro, Observatorio por el Cierre de la Escuela de las Américas (Chile)
Pablo Ruiz, Observatorio por el Cierre de la Escuela de las Américas (Chile)
Patricia Parga-Vega y Fernanda Poblete Cofré Coordinadoras Organización internacional de DDHH 18.10
Bruselas, Bélgica
Carmen Diniz, Capítulo Brasil do Comitê Internacional Paz Justiça e Dignidade aos Povos
Graciela Ramírez, Comité Internacional Paz, Justicia y Dignidad a los Pueblos
Franck Gaudichaud, Presidente de la agrupación France Amérique Latine (Paris)
Mario Venegas Jara, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Agrupación de Familiares de Ejecutados Políticos (AFEP)
Abya Yala – Asociación de Estudiantes Latinoamericanos – España AC la Reina
Agrupación Cultural Violeta Parra de Villa la Reina
Agrupación de Amigos Fundación Delia del Carril
Agrupación de Ejecutados Políticos
Agrupación de Ex Presos Políticos « Enrique Pérez Rubilar »
Agrupación de Ex Presos Políticos (ANEXPP)
Agrupación de Familiares de Detenidos Desaparecidos y Ejecutados Políticos de La Araucanía
Agrupación de Familiares de Detenidos Desaparecidos, Concepción
Agrupación de Familiares de Ejecutados Políticos y Detenidos Desaparecidos de Valparaíso
Agrupación Memorial Aeródromo Tobalaba
Agrupación por la Memoria Histórica Providencia Antofagasta
AMAP
Asamblea Autoconvocada de Jóvenes, La Reina
Asamblea de Mujeres Revolucionarias María Galindo
Asamblea de Mujeres y Disidencias de Quinta Normal, Santiago
Asamblea Feminista Bíobio
Asamblea Popular La Marina – PAC
Asamblea Popular Pedro Aguirre Cerda en Lucha (APPEL)
Asamblea Territorial Destituyente, La Reina
Asociación AlpiAndes, Milán, Italia
Asociación de ex presos políticos chilenos residentes en Francia
Asociación Derechos Humanos Parral
Asociación Tierra y Libertad para Arauco, Francia
Association Jacques Damiani (Chiliens de Fontenay sous Bois), Francia
Association Orly – Chili Solidarité, Francia
Association Relmu-Paris, Francia
Campaña Mundial por la Libertad de las y los Presos Políticos
CECT – Comisión Ética Contra la Tortura
Central Clasista de Trabajadoras y Trabajadores
Centro cultural Simón Bolívar la Reina
Centro Cultural Suyay, Ñuñoa
Centro de Memoria La Monche
Centro Juvenil Barón
CINTRAS, Centro de Salud Mental y Derechos Humanos
Colectiva Feminista La Marea.
Colectivo informativo Mapuche Mapuexpress
Collectif Droits de l’Homme au Chili, Francia
COMABE (Comité de Solidarité Mapuche-Bruxelles), Bélgica
Comisión Ética Contra la Tortura de Temuco
Comisión FUNA
Comité Berta Vive, Milán, Italia
Comité Derechos Humanos Pepe Vila
Comité Oscar Romero de Valparaíso
Comité por la Libertad de lxs Presxs Politicxs Mar del Plata, Argentina
Comité Socioambiental de la Coordinadora Feminista 8M
Confederación de Trabajadores del Cobre
Conjunto Imaginación
Coordinadora 8 de Marzo, Quilpué
Coordinadora de Ex Presos Políticos de la Dictadura Militar Bio Bio
Coordinadora de Organizaciones de Derechos Humanos y Memoria – Provincia de Concepción
Coordinadora de Padres y Apoderados por el Derecho a la Educación – CORPADE
Coordinadora Latinoamericana, Bélgica
Coordinadora Nacional de Organizaciones de Derechos Humanos y Sociales
Coordinadora Nacional Indianista -CONACIN
Coordinadora No + Zonas de Sacrificio
Coordinadora Vecinal de La Reina
Corporación 3 y 4 Álamos: Un Parque por la Paz, la Memoria y la Justicia
Corporación de Derechos Humanos Sebastián Acevedo
Corporación La Serena Dieciséis de Octubre
Corporación Memoria Borgoño
Corporación Mutualista Van Schouwen Vasey
Corporación Regional por la Memoria y los Derechos Humanos.
Desclasificación Popular
Escuela Metropolitana Permanente PRAIS
Federación Nacional de Sindicatos Trabajadores Hípicos de Chile
Fédération d’Associations Chiliennes (FEDACH), Francia
Felipe Sologuren Gutiérrez
FUNDALATIN, Venezuela
IDHES – Instituto de Desarrollo Humano, Economico y Social, Venezuela
Izquierda Unida Federal de España
Junta de Vecinos N° 8 de La Reina
Junta Vecinal N° 13 de Villa la Reina
Legatarias – Organización Feminista por la liberación de la Región del Bío Bío
Londres 38, espacio de memorias
Memorias Colectivas del Bio Bio
Mesa de Derechos Humanos de Providencia
Movimiento Contra La Tortura Sebastián Acevedo
Movimiento de Mujeres Palestinas Alkarama
Movimiento Pedagógico y Gremial Manuel Guerrero
Movimiento por el Agua y los Territorios
Mujeres Autoconvocadas 18 – 0
Mujeres Combativas Wallpen
Museo de las Mujeres Chile
Observatorio Adulto Mayor de La Reina
Observatorio Latinoamericano de Conflictos Ambientales OLCA
Organización Mapuche de Estudiantes « Trawün UChile »
Partido Comunista de Chile, Comunal Mario Zamorano –
Peñalolén Pobladoras Feministas de Pedro Aguirre Cerda
Proyecto Músicos y No Músicos – MdP –
Radio Tamara Frecuencia Liberada
Sitio de memoria Simón Bolívar
SOAWatch, Estados Unidos
Somos Cerro Blanco
Trawunche Madrid (Coordinación de Apoyo al Pueblo Mapuche), España
Urdiendo Memoria
Usuarios PRAIS Concepción
Villa Cariño – grupo musical
Women Defend Rojava Madrid
Alberto Reyes
Álex Andrés Kotesky
Ana Gonzalez Galvez- Limache
Andrés Figueroa Cornejo, Vocero Congreso de los Pueblos-Capítulo Chile
Andrés Huerta Calderón, cantante
Andrés Sandoval, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Angélica Ugarte, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Anton Kotesky
Barbara Taboada- Ülkantufe- Profesora Intercultural Urbana Mapuche de Puelmapu
Candelaria Jaudenes Casas
Candice Ibaceta, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Carmen Prieto, cantante
Catalina Flores, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Catherine Kotesky
Cecilia Cortez Alruiz, Vice-Presidenta FEDACH y Presidenta Association Orly – Chili Solidarité, Francia
Cecilia del Carmen Yaupe Antivil, Comunidad Ignacio Yaupi, Tirua Sector Sur
Claudia Tapia, hija de preso político
Dominique Sandoval, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Elisa Abedrapo, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Elwin Ayamante, Presidente Association Jacques Damiani, Francia
Érica Zambrano Valenzuekrut
Erika Martínez Pozo, enfermera
Fanny Seldes Comisión Vesubio y Puente 12 Argentina
Fedora Lagos
Félix Acuña, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Francisco Peña.
Gabriela Ugarte
Gustavo Burgos, Abogado y Director de la revista El Porteño
Héctor Maturana, ex Preso Politico, Antofagasta
Héctor Zavala, Presidente Collectif Droits de l’Homme au Chili, Francia
Higinio Espergue
Hugo Flores F. Presidente Comite Comunidad Torre 13, San Borja
Jeannette Curinao Alcavil Agrupación gillanmawun pu domo Tirua
Julio A. Ramos Heredia
Karla Huerta, COR, V Región
Katherine Paredes, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Lidia Sánchez, profesora jubilada. Comunidad Oscar Romero, V Región
Luis Campos, Collectif DDHH au Chili, Francia
Luisa Cardenas
Magaly Catalán Quiñones, Presidenta Sindicato Nacional de Encuestadores de Chile – SINECH
Marcelo Gauthier, Presidente Association Relmu-Paris, Francia
Marco González Urrutia
María Jara Fernández, Presidenta de COMABE, Bélgica
María Luisa Silva Urzúa
María Luisa Ugarte
María Teresa Pizarro, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Marion Raoult, juriste
Nelly Andrade Alcaino, Vocera de los Sobrevivientes de Tejas Verdes
Néstor Vega, Presidente Asociación Tierra y Libertad para Arauco, Francia
Patricio Calderon (ex-preso politico Estadio Nacional)
Patricio Cruz O, gestor cultural
Pedro Pablo Achondo, PUCV-USM, Valparaíso
Raquel Torres Guerrero, docente universitaria
Ricardo Frodden Armstrong
Roberto Navarro
Robinson Torres Salinas, Académico de la Universidad de Concepción
Rodrigo San Martín, psicólogo, Encargado Convivencia Escolar Macul – SLEP Gabriela Mistral
Rosita Gazmuri Mendez. OCDS. V Región
Sandra Moraga Catalán, hija de Detenido Desaparecido
Sonia Salvador, COR, V Región
Vanessa V. Kotesky, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Verónica Espinoza Hernández, Tecnóloga Médica
Verónica Pozo, Solidaridad Chile-Chicago, USA
Victoria Q Kotesky
Vilma Fernández G.
Ximena Molina Salazar
Cette lettre, dont les signatures ont été rassemblées par la Coordination nationale des Organisations de
Droits Humains et Sociaux jusqu’à 9h30 le vendredi 8 mai 2020, a été remise le même jour au Palais de la
Moneda.
coordinacionnacionaldshs@gmail.com

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