À Mario González
Au Comité de Solidarité avec Mario González
Aux compagnons et compagnonnes Anarchistes
Aux compagnons et compagnonnes de la Sexta
Aux compagnons et compagnonnes solidaires
13 janvier 2014
Aujourd’hui 12 janvier, nous avons pris connaissance de la sentence condamnant Mario González à cinq ans et neuf mois de prison. Nous n’avons pas le moindre doute : la justice ne viendra pas des tribunaux, elle ne viendra pas de ceux qui là-haut imposent leurs lois arbitraires et contradictoires.
Il est très clair que derrière cette sentence contre Mario, se cache une sentence contre tous les compagnons et toutes les compagnonnes anarchistes, contre tous ceux et celles qui se mobilisent, qui dénoncent, qui s’organisent, qui se rebellent, qui ne se rendent pas.
Avec l’attitude adoptée par la juge Marcela Ángeles Arrieta, ce sont non seulement les mouvements anarchistes qui sont visés mais aussi les mouvements étudiants et les jeunes. Cette criminalisation va à l’encontre du droit de manifestation, d’expression. Cette justice-là relève donc d’une totale imposture. La véritable justice viendra – c’est clair – de l’organisation de ceux et celles d’en bas, de la nôtre, elle viendra de la solidarité dont émergent la camaraderie, la cohérence et l’organisation collective.
Cette sentence est dirigée contre l’activisme politique de Mario depuis toujours. Ils n’ont pas trouvé d’autre solution que de l’accuser, sans preuves, mais sous le prétexte mensonger d’attaque à la paix publique. Or, «l’offense à la société » vient de toute la classe politique de là-haut et de son mauvais gouvernement, elle vient des tribunaux remplis d’injustice et de corruption. Mais cette classe politique qui, là-haut, se nettoie les mains très souvent pour occulter sa répression et son insolence, se trompe si elle croit étouffer la mobilisation solidaire avec Mario, qui se développe de jour en jour. Elle ne se rend pas compte que ce qu’elle est en train de faire, c’est d’élargir encore plus le soutien à Mario. Partout émergent des preuves de solidarité, car sa condamnation renforce la rage, l’organisation et la solidarité, non seulement avec lui mais avec tous ceux et celles qui font l’objet d’humiliation et de mépris de la part de toutes les autorités. Aujourd’hui nous élevons notre voix pour la libération immédiate de Mario González et celle de toutes et tous les détenu-e-s du 2 octobre 2013 : José Alejandro Bautista Peña, Abraham Cortez Ávila, Víctor Efrén Espinoza Calixto, José Daniel Palacios Cruz, Ilia Daniel Infante Trejo, Miguel Adrián Gutiérrez, Salvador Reyes Martínez et Iribar Ibinarriaga Ramírez.
Nous exigeons également la libération immédiate de Carlos López Martin, de celle des deux compagnonnes canadiennes arrêtées le 5 janvier dernier à Mexico : Fallon Poisson et Amélie Pelletier, accusées de dégâts matériels, sabotage, délinquance en bande organisée et terrorisme. Les compagnons et compagnonnes sont tous et toutes anarchistes.
Nous sommes également au courant des arrestations de Luis Fernando Bárcenas Castillo arrêté le 13 janvier avec deux mineurs, entre eux, Isabel de la Madrid Flores.
Pour eux tous et toutes nous exigeons la liberté !!!
Sachez que ici en bas, quand la rage inonde notre coeur, nous ne nous fatiguons pas, nous ne nous rendons pas !
La lutte continue ! Nous sommes là !
Les Trois Passants (Libérons-Les !) France
Collectif Digne Rage de Lille, France
Plataforma de solidaridad con Chiapas y Guatemala de Madrid
International des Fédérations Anarchistes (IFA)
Fédération Anarchiste (France, Suisse, Belgique)
Confederación General del Trabajo (CGT) Estado Español
Confédération Nationale du Travail (CNT-F) France
ASSI (Acción social Sindical Internacionalista)
Gruppe B.A.S.T.A., Münster, Allemagne
Comité de Solidarité avec les peuples du Chiapas en Lutte, France
Centro de Documentación sobre Zapatismo -CEDOZ- Estado Español
Source et plus d’infos : http://liberonsles.wordpress.com/
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